Die Römerquelle / la source romaine

Die Römerquelle bei Hochwasser am Dezember 2023. Cookie-Einstellungen aktivieren um das Video zu sehen.

  

 "Ein gut küller Quellbrunn lobesan,
das beste Wasser tut er han,
Das fleusst durch die Reben in die Statt,
Darin man hat
Viel köstliche Brünnen zugericht,
Daraus das Wasser herfürbricht,
Dem Stadtvolck zur grossen
Nutzbarkeit,
Denn weit und breith
Wirt nit gefunden dessen gleich,
In manchem Land und Königreich."

So rühmt der Glasmaler Johann August Eberle, genannt Verresius, die Bieler Römerquelle. Tatsächlich versorgte 1624, als Verresius seine Chronik der Stadt Biel verfasste, die Römerquelle die Stadtbewohner mit sauberem, gutem Trinkwasser.(3)

 

Den Namen Römerquelle führt sie erst seit 1846. Vorher hiess sie Brunnquelle. Erstmals urkundlich erwähnt wurde sie 1310. Die Brunnquelle wurde auch Brunnstube, Stadtbrunnen, Grosse Quelle genannt – zum Unterschied zur kleinen, sogenannten Bachquelle. Sauberes und zu jeder Jahreszeit reichlich fliessendes Wasser, das von einem Belagerer nicht umgeleitet werden konnte, das war im Altertum und im Mittelalter die Voraussetzung für die Gründung einer Siedlung. Die Brunquelle erfüllte diese Bedingungen bestens. Als Spenderin des lebenserhaltenden Elementes hatte zu allen Zeiten einen überaus reichen Erguss. so hat sie im Laufe der Jahrhunderte eine Tuffkegel (Kalksinterhügel) von etwa  245 m Basis-Halbmesser und von etwa 340 m Sehnenlänge (an der Untergasse gemessen) aufgetragen. Höhendifferenz Kanalgasse bis Quelle: etwa 19 m (Höhe des Kegels). Der kräftige Überlauf der Quelle hat in der Ost- und Westflanke diese Kalksinterhügels tiefe Gräben ausgespart. Das waren die natürlichen Schutzgräben, die gegen Angreifer gut zu verteidigen waren. Der Fuss dieses Kalksinterhügels, die heutige Kanalgasse, war durch den Graben der Biel-Schüss geschützt.

Parallel dazu wurde ein künstlicher Graben angelegt. Beide zusammen konnten unter Wasser gesetzt werden und bildeten so ein unüberwindliches Hindernis. Nach Osten, Südenund Westen durch tiefe Gräben, im Norden durch den Berghang gutgesichert, konnte Alt-Biel gefahrvolle Zeiten früherer Jahrhunderte überstehen. Zudem war es auf seinem Hügel nach den Himmelsrichtungen bestens orientiert und durch die Brunnquelle mit gutem Trinkwasser reichlich versorgt. Die Römerquelle hat in früheren Jahrhunderten die “Obere Mühle” sowie die “Lochmühle” (hinter dem viereckigen Turm) angetrieben. Mit der Biel-Schüssvereint, haben ihre Wasser der “Leuenberger-Mühle” (Stadtmühle an der Kanalgasse) und der “Grosjean-Mühle” (Mühlebrücke) die Antriebskraftgegeben. Von der Römerquelle ist heute nur noch der Überlauf, meistens ein dünner Wasserfaden an der Quellgasse, östlich des Technikums, zusehen. Von dort fliessen die Wasser unterirdisch durch die Brunngasse, durchqueren Obergasse und Untergasse, vereinen sich bei der Gerbergasse mit der Biel-Schüss, durchziehen Kanalgasse-Mühlebrücke-Seevorstadt, um beim Rüschli wieder ans Tageslicht zu kommen.

Der westliche Arm der Römerquelle durchfliesst das Römergässli (früher Stadtgraben genannt) den heutigen Rosiusplatz, bildete hinter den Burgtürmen einen grossen Weiher. Früher mit Herrenweiher oder Burgerweiher bezeichnet, später auch Rosiusweiher genannt. Der Überlauf floss in offenem Graben hinter der Häuserreihe an der Rosiusstrasse in die Schüss hinunter. Auch heute noch, jedoch unterirdisch. Ein Teil des Weihers auf dem Rosiusplatz ist erhalten geblieben. Im Jahre 1846 sind bei Anlass einer Reinigung und Untersuchung im tiefen Schacht der Brunnquelle über 300 römische Münzen aus der Zeit zwischen Cäsar (100-44 v. Chr.) und Valentinian (364-375 n. Chr.) gefunden worden.(1)

1854 wird berechnet, dass die Quelle viermal mehr Wasser liefert, als die Stadt benötigt. 1855 wird im Ausscheidungsvertrag zwischen Burger- und Einwohnergemeinde die Römerquelle der Einwohnergemeinde zugeschlagen. 1867 beginnt ein langwieriger Rechtsstreit zwischen der Stadt und den Inhabern der privaten Brunnenrechte, 1920 werden die privaten Brunnenrechte an der Römerquelle auf 100 Jahre konzessioniert.(2)

Von der Brunnquelle/Römerquelle ist heuten nichts mehr zu sehen als eine Betonwand mit einer Eisentüre sowie der Überlauf, meistens nur ein dünner Wasserfaden. Die klar und reichlich fliessende Quelle bildete bis vor kurzem einen Teil der städtischen Wasserversorgung und speist noch heute einige private Brunnen unserer Altstadt. Die öffentlichen Brunnen sind am Netz angeschlossen, denn bis zu 70% der heutigen Wasserversorgung stammt vom Seewasserwerk.(1)

 

Genossenschaft Römerquelle: Die Stadt Biel verleiht 2019 der Genossenschaft Römerquelle eine zeitlich begrenzte Wassernutzungskonzession und übereignet ihr das Leitungsnetz der Römerquelle zur Speisung ihrer historischen Brunnen und Bassins.

Offizielle Seite / site officiel: https://roemerquelle.brainstore.com/fr/dokumente.html

 

Bildergalerie: Führung Die Römequelle und die Brunnen der Altstadt Biel mit Margrit Wick-Werder, Dr. Phil., Historikerin und Museologin MAS, präsentiert vom der Stadtbibliothek Biel in der Veranstaltungsreihe "Wasser". Klicken Sie auf das Bild um die Diashow zu vergrössern.

 

 

La Source Romaine : Cett source qui sort de la montagne à côté de la station du funiculaire Bienne-Evilard ne porte ce qualificatif de romaine que depuis 1846. Avant on la nommait la source des fontaines (Brunnquelle). La topographie de Merian de 1642 parle de « chambre des fontaines (Brunnstube) » et il y est dit qu’elle alimente 28 fontaines et 2 moulins. Sur une gravure de Herrliberger figure ces mots: « A ist die Quelle Ursprung und B der petrificierte Felsenstein ». Cette source se nommait aussi fontaine de la ville (Stadtbrunnen), grande source (Grosse Quelle) par rapport à la petite source. Une des conditions essentielles lorsqu’on fondait une ville était de posséder une eau propre, abondante et que nul ne pût détourner de son lit en cas de siège. La source romaine répond en tous points à ce critère. Et de plus au cours des millénaires elle a formé un cône de déjection dont la courbe est de 245 mètres environ et la droite mobile de 340 mètres. La différence d’altitude entre l’endroit où la source voit le jour et la base du cône à la rue du Canal est de 19 mètres environ. C’est des deux côtés de ce contrefort de tuf adossé à la chaîne du lac que la plus grande partie de la ville a été bâtie.

Au nord, du côté montagne, la source alimentait un fossé profond qui longeait les murs d’enceinte et constituait une défense naturelle contre un agresseur. Au sud c’est à dire au pied du cône la ville était protégée par un bras de la Suze. Celle-ci coule toujours au même endroit mais elle est recouverte aujourd’hui sur une partie de sa longueur. Un second fossé renforçait cette défense, ainsi que les terres marécageuses et souvent inondées que, durant des siècles, le delta de la Suze a formé entre Bienne et Nidau avant la construction, vers 1830, du canal qui traverse la ville. La source romaine alimentait le « Moulin du Haut » et le « Moulin dans le fossé (Lochmühle) » qui se trouvait derrière la Tour carrée.La même source grossie par l’eau de la Suze faisait tourner les roues du moulin Leuenberger à la rue du Canal et celles du moulin Grosjean au Pont du Moulin.

Aujourd’hui, seul le trop-plein de la Source romaine coule à ciel ouvert, sur quelques mètres seulement, entre le Technicum cantonal et la station du funiculaire. Rapidement, l’eau dlsparaît dans un souterrain qui longe la rue des Fontaines, coupe les rues Haute et Basse et aboutit à la Suze à la rue des Tanneurs. Un bras de la Source Romaine, jadis à ciel ouvert, longe la ruelle des Romains (appelée alors Fossé de la ville), la place Rosius, la rue du même nom, pour aller se jeter dans la Suze non loin du Pont du Moulin. A la place Rosius, il formait un grand bassin appelé « Vivier des Messieurs » ou « Vivier du Bourg ». Le petit étang avec jet d’eau qui se trouve encore à la place Rosius n’est qu’un reste de ce bassin. En 1846, tandis qu’on curait la source, on découvrit plus de 300 monnaies romaines datant de César (44 av. .JC.) et allant jusqu’a Valentinien (364-575 ap. JC.). A partir de ce moment, on nomma ce cours d’eau « Source Romaine ». (1)

En 1919, la ville a fixé un statut juridique des fontaines, valable 100 ans. Il complète le droit foncier et règle 34 contrats d’utilisation. Il prévoit que la ville mette l’eau gratuitement à disposition, laissant l’entretien à la charge des utilisateurs, même si la ville s’en est occupée en grande partie pendant longtemps. En 2019, le droit actuel sera caduc. Le Conseil municipal ne souhaite pas le prolonger. En 200 ans, les installations de déchloration ont subi des dégâts doute irréversibles et l’eau n’est plus potable. En 2020, Energie Service Biel/Bienne ne s’occupera plus de ces installations.(4)

 

Coopérative La Source Romain: La Coopérative a également pour vocation de mettre en valeur l’intérêt historique, culturel et écologique de l’eau de la Source Romaine. Cette eau contribue à créer des espaces verts en ville et permet le maintien de fontaines d’ornement, l’alimentation par de l’eau non traitée chimiquement de biotopes humides, de jardins et d’esplanades, lesquels seraient à défaut appelés à céder la place à des surfaces utilitaires stériles ou bétonnées.

Offizielle Seite / site officiel: https://roemerquelle.brainstore.com/fr/dokumente.html

 

 

Galerie de Photos:  Journées européennes du patrimoine : Une source comme bien culturel  Aujourd’hui, avec ses quelque 23 bénéficiaires, la coopérative Source romaine exploite le réseau de distribution et assure ainsi la conservation de cet important bien culturel de la ville.
Visites guidées par Dr. phil. Margrit Wick-Werder, historienne, et Henri Neuhaus, fontainier. Organisation: Patrimoine bernois, région Bienne Seeland avec la coopérative Source romaine.
  

Sources / Quellen 1) Rf «Promenade à travers le vieux Bienne»/Hans Schöchlin/René Fell 1966/Société de développement Bienne et environs - 2) Margrit Wick-Werder in «Die Römerquelle und die Brunnen der Altstadt», Führung 2020; - 3) Margrit Wick-Werder, Brunnen-Büchlein/Livre des fontaines, Bieler Manifest, Energie Service Biel-Bienne. Gassmann, Biel 2004; - 4) Hans Ueli-Aebi: Infrastructures fontaines durables, Biel-Bienne, 18. 5. 2017