Das Dufour-Schulhaus / L' école Dufour  1837

Jean Joseph Hisely

Forscher von Wilhelm Tell

 

Jean Joseph Hisely

Chercheur de Guillaume Tell

 


Telldenkmal von Bildhauer Richard Kissling, in Altdorf 1895 eingeweiht
Telldenkmal von Bildhauer Richard Kissling, in Altdorf 1895 eingeweiht

Jean Joseph Hisely (1800-1866), Lehrer, Geschichts- und Tellforscher
Rektor am Progymnasium Biel 1837 bis 1838
Fächer: Geschichte, alte und neue Geographie, Französisch, Literatur
Jean Joseph Hisely wurde in Neuveville (Neuenstadt) am 24. 6. 1800 geboren. Er war der älteste Sohn des aus Deutschland stammenden Joseph Hisely, der bei der Wiedereinführung der Bürgerrechte im Jura im Jahr 1816 als Bürger von Neuveville aufgenommen worden war und der Marie Anne, geborene Bieler. Sein Bruder Charles Hisely (1805-1871) wurde bekannt durch seine Tiefenmessungen des Bielersees und lokale geologische Forschungen.
Noch vor seinem 19. Lebensjahr beschloss Jean Joseph Hisely, nach Holland zu gehen, in der Hoffnung, in den Lehrberuf einzusteigen und ernsthafte Studien zu betreiben. Nach einigen mühsamen Versuchen hatte er das Glück, in die Familie des Staatsrats Baron de Pabst von Bingerden aufgenommen zu werden, der eine reichhaltige Bibliothek hatte. Er studierte an der Universität Groningen und machte dort seinen akademischen Abschluss (Dr. phil.) 1824. Für das Thema seiner Dissertation wollte er die Geschichte von Wilhelm Tell gegen die Angriffe verteidigen, denen sie seit langem durch kritische Stimmen ausgesetzt war.
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Guillaume Tell en sculpture sur une fontaine à Lucerne, créée en 1911 par Hugo Siegwart.
Guillaume Tell en sculpture sur une fontaine à Lucerne, créée en 1911 par Hugo Siegwart.

Jean Joseph Hisely (1800-1866), professeur, historien et chercheur sur Tell
Recteur au progymnase de Bienne de 1837 à 1838
Matières scolaires: histoire, géographie ancienne et moderne, français, littérature

Jean Joseph Hisely est né à Neuveville le 24 juin 1800, sur les bords du lac de Bienne, dans le canton de Berne. Il était le fils aîné de Joseph Hisely, originaire d'Allemagne, qui avait été admis comme citoyen de Neuveville lors du rétablissement des droits de cité dans le Jura en 1816, et de Marie Anne, née Bieler. Son frère Charles Hisely (1805-1871) s'est fait connaître par ses mesures de profondeur du lac de Bienne et ses recherches géologiques locales.
Avant même d'avoir 19 ans, lorsqu'il résolut d'aller en Hollande, espérant qu'il y trouverait l'occasion de débuter dans la carrière de l'enseignement et de faire des études. Après quelques pénibles essais, il eut le bonheur d'entrer dans la famille du baron de Pabst de Bingerden, conseiller d'Etat, qui, sur la recommandation du célèbre van Lennep, lui confia l'éducation de ses enfants.  Pendant un séjour de plusieurs mois dans les environs de Groningue, il eut l'occasion de faire la connaissance de Ten Brink et d'autres professeurs de l'université de cette ville; profitant de leurs conseils, il arrêta un plan d'études qu'il suivit à La Haye.
En 1824, il obtint le diplôme de docteur ès-lettres dans l'université de Groningue. Libre de choisir le sujet de sa thèse, sur le conseil de l'un de ses professeurs, il l'avait pris dans les annales de sa patrie. Il voulut défendre l'histoire de Guillaume Tell contre les attaques, auxquelles depuis longtemps elle était en butte.

Hisely : «Ignorant toutes les difficultés dont ce sujet était hérissé, je mis la main à l'œuvre. L'idée de débuter dans la république des lettres par la défense de l'histoire de Guillaume Tell et de réfuter à la distance de plus de deux cents lieues la Fable danoise, opuscule d'un homme qui l'avait écrit dans un village éloigné à peine d'une lieue de mon endroit natal, avait des charmes pour moi; mais jeune encore, manquant de l'expérience qu'on n'acquiert qu'avec l'âge et par de longues études, novice dans l'art de la critique, me doutant à peine que des auteurs vantés pussent ne pas avoir toujours raison, je composai un petit ouvrage: Dissertatio historica inauguralis de Gulielmo Tellio, libertatis helveticæ vindice (Groningæ 1824).»[1]

 


Erste Erfolge in Holland

Diese Dissertation, die in Latein verfasst wurde, um den Vorschriften der holländischen Universitäten zu entsprechen, und in einer geringen Anzahl von Exemplaren gedruckt wurde, wurde in der Schweiz kaum bekannt. Bald darauf verfasste Hisely zum gleichen Thema eine Arbeit in französischer Sprache, die die Weiterentwicklung der ersten ist, mit Korrekturen und zahlreichen Zusätzen: «Guillaume Tell et la révolution de 1307, ou histoire des trois premiers cantons jusqu'au traité de Brunnen, 1315 / Wilhelm Tell und die Revolution von 1307 oder Geschichte der ersten drei Kantone bis zum Vertrag von Brunnen, 1315», erschienen 1826. Vor der Veröffentlichung dieses Bandes hatte Hisely 1825 in holländischer Sprache ein Büchlein mit dem Titel «Promenade dans la Grèce moderne» veröffentlicht. Diese Schrift, die einen gewissen Aktualitätsbezug aufwies, wurde in einer Zeit, in der sich Europa lebhaft für die Geschicke Griechenlands interessierte, gut aufgenommen. Die Holländer waren erstaunt, dass ein junger Ausländer sich ihre so wenig bekannte Sprache aneignete und sie leicht handhabte, sodass die Zeitungen diese Arbeit bekannt machten und den Autor ermutigten. So folgten weitere Werke. Am 8. Oktober 1828 heiratete er in Den Haag die in Genf geborene 23-jährige Frédérique Philippine Ador.
Die Regentschaft von Den Haag bot ihm 1828 den Lehrstuhl für Literatur, Geografie und Geschichte an der von ihr neu gegründeten Hochschule an. Dort unterrichtete er bis 1836 neben anderen Fächern auch die Sprache und Geschichte des Landes, das seine Wahlheimat geworden war. Neben der Lehrtätigkeit hatte er noch eine weitere, mühsame Aufgabe: Man hatte ihm die Erziehung von jungen Leuten aus guten Familien anvertraut, die er in Pension hatte und deren Aufsicht ganz auf ihn zurückfiel. Sein nächstes Werk zog die Aufmerksamkeit der Gelehrten auf sich. Es wurde in einem Band der Mémoires de philologie et d'histoire de l'Institut royal des Pays-Bas veröffentlicht. Es handelt sich um eine Abhandlung über die Geschichte Kappadokiens und seiner Könige bis zur Eingliederung dieses Königreichs in das Römische Reich im Jahr 17 n. Chr.: «Disputatio de historia Cappadociæ, cui præmittuntur descriptio Cappadociæ et disquisitio de Cappadocum origine, lingua, religione. Cum tabula geographica» (1832-1833). Dieses Werk, das eine beträchtliche Lücke füllte und viele Irrtümer in Geschichte und Geografie berichtigte, öffnete dem Autor die Türen des königlichen Instituts der Niederlande.
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Premiers succès en Hollande

Écrite en latin, pour satisfaire au règlement des universités hollandaises et tirée à un petit nombre d'exemplaires, cette dissertation ne fut guère connue en Suisse. Bientôt Hisely fit en français, sur le même sujet, un travail qui est le développement du premier, avec des corrections et de nombreuses additions: Guillaume Tell et la révolution de 1307, ou histoire des trois premiers cantons jusqu'au traité de Brunnen, 1315 (1826). Avant de publier ce volume, Hisely avait fait paraître, en langue hollandaise, un opuscule intitulé: Promenade dans la Grèce moderne (La Haye 1825). Cet écrit, qui avait un certain mérite d'actualité, fut bien accueilli dans un temps où l'Europe s'intéressait vivement aux destinées de la Grèce. En 1827, il publia une traduction libre en hollandais du manuel de géographie ancienne du Dr Sickler: Oude Aardrykskunde. Dans le même temps, il fit paraître un travail sur les sources et l'autorité de Cornelius Nepos: Disquisitio critica de fontibus et auctoritate Cornelii Nepotis. Le sujet de cette dissertation avait été mis au concours par la Société des sciences et beaux-arts d'Utrecht. Si le mémoire de Hisely ne fut pas couronné, cependant la Société voulut témoigner son estime au jeune auteur en l'admettant au nombre de ses membres.[1]
En 1828, Jean Joseph Hisely quitta son patron et son Mécène pour se marier. La régence de La Haye lui offrit la chaire de littérature, de géographie et d'histoire dans l'école supérieure qu'elle venait de fonder. Dans cet établissement, il enseigna pendant huit ans, entre autres branches, la langue et l'histoire du pays qui était devenue sa patrie adoptive. Outre les occupations du professorat, il était chargé d'un autre labeur souvent pénible; on lui avait confié l'éducation de jeunes gens de bonnes familles, qu'il avait en pension et dont la surveillance retombait en entier sur lui.
Il a trouvé le temps de poursuivre ses études, qui portaient principalement sur l'Antiquité. Le résultat en fut un ouvrage qui attira l'attention des savants et qui fut publié dans le tome VIe des Mémoires de philologie et d'histoire de l'Institut royal des Pays-Bas. C'est une dissertation sur l'histoire de la Cappadoce et de ses rois jusqu'à l'incorporation de ce royaume dans l'empire romain, l'an 17 de notre ère: Disputatio de historia Cappadociæ, cui præmittuntur descriptio Cappadociæ et disquisitio de Cappadocum origine, lingua, religione. Cum tabula geographica (1832-1833). Cet ouvrage qui comblait une lacune considérable et redressait bien des erreurs d'histoire et de géographie, ouvrit à l'auteur les portes de l'Institut royal des Pays-Bas. Dès 1831, la Société historique de Leyde l'avait admis comme membre.
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Progymnasiallehrer in Biel

Nach seiner Rückkehr in die Schweiz wurde der zweisprachige Hisely 1837 mit der Leitung des Progymnasiums in Biel betraut, das er in einem sehr blühenden Zustand hinterliess, als er es etwa zwei Jahre später bereits wieder verliess, da er der Verwaltungsaufgaben müde war und er sich lieber seinen historischen Studien widmen wollte.
1838 veröffentliche er in den «Allgemeinen Schweizerischen Schulblätter» das Bruchstück einer Festrede, nach den vollendeten Schulprüfungen bei der öffentlichen Preisverteilung im Progymnasium Biel, gehalten den 6. April 1838.
Hisely äusserte sich darin skeptisch: «Wir können nicht umhin, ein Übel zu erwähnen, der den erteilten Unterricht hindert, den Wünschen und Erwartungen der Behörden und der Lehrer völlig zu entsprechen, nämlich: die wenige Sorgfalt, welche viele Eltern auf die Erziehung ihrer Kinder verwenden. So lobenswürdig die Mitwirkung mehrerer Eltern ist, die das Glück ihrer Kinder beherzigend, über sie eine wohltätige Aufsicht halten, und die Lehrer in ihrem mühsamen Amt unterstützen; ebenso tadelhaft ist die Gleichgültigkeit anderer, die sich damit begnügen, ihre Kinder zur Schule zu schicken, ohne sich weiter um dieselben zu kümmern. Wenn der öffentliche Unterricht der Stütze der häuslichen Erziehung beraubt wird, ist von dem Zögling wenig Gutes zu erwarten.» (mehr dazu im Artikel «Kinder der Fabrik»).

 


Directeur du progymnase de Bienne

En 1837, à son retour en Suisse, Hisely fut d’abord chargé de la direction du progymnase de Bienne. En 1838, il publia dans les «Allgemeine Schweizerischen Schulblätter» le fragment d'un discours de fête, prononcé le 6 avril 1838 après l'achèvement des examens scolaires, lors de la distribution publique des prix au Progymnase de Bienne. Hisely y exprime son scepticisme: «Nous ne pouvons nous empêcher de mentionner un mal qui empêche l'enseignement dispensé de répondre pleinement aux désirs et aux attentes des autorités et des enseignants, à savoir: le peu de soin que beaucoup de parents apportent à l'éducation de leurs enfants. Autant il est louable que plusieurs parents, soucieux du bonheur de leurs enfants, exercent sur eux une surveillance charitable et soutiennent les maîtres dans leur pénible tâche, autant il est blâmable que d'autres se contentent d'envoyer leurs enfants à l'école sans s'occuper d'eux. Si l'enseignement public est privé du soutien de l'éducation domestique, il n'y a guère de bien à attendre des élèves.» Il l'a quitté environ deux ans plus tard pour pouvoir se consacrer à ses études historiques.

 


Lehrer und Direktor am Gymnasium Lausanne

Als die Regierung des Kantons Waadt Ende 1838 ihre höheren Bildungseinrichtungen reorganisierte, wurde Hisely aus Berufung und mit dem Titel eines Honorarprofessors der neuen Akademie von Lausanne auf den Lehrstuhl für Latein und römische Altertümer am kantonalen Gymnasium berufen. Nebenbei begann er mit einer Studie über Juvenal, die 1842 in der Revue Suisse veröffentlicht wurde. Nach der Revolution von 1845 wurde die Akademie von Lausanne einer weiteren Reform unterzogen und Hisely wurde endgültig auf den Lehrstuhl für lateinische Literatur berufen, den er bis zu seinem Tod innehatte. Er wurde auch drei Jahre lang mit dem Geschichtsunterricht betraut und erfüllte seinerseits das Amt des Rektors der Akademie vom 20. Oktober 1849 bis zum 20. Oktober 1852.
Der durch seine Arbeiten über die einzelnen Teile der Schweizergeschichte und im Speziellen durch seine Quellenforschungen über Wilhelm Tell bekannt gewordene Hisely wurde am 29. Mai 1839 Mitglied der Société d'histoire de la Suisse romande. Er schrieb zahlreiche Arbeiten für die Sammlungen der Société d'histoire de la Suisse romande.

 


Professeur et directeur au gymnase de Lausanne

Lorsque, à la fin de l’année 1838, le gouvernement du canton de Vaud réorganisa ses établissements d’instruction supérieure, Hisely fut appelé par vocation, et avec le titre de professeur honoraire dans la nouvelle Académie de Lausanne, à la chaire de latin et d’antiquités romaines au gymnase cantonal. Plus tard, le poète Adam Mickiewitz ayant quitté l’Académie de Lausanne, Hisely fit des cours de philologie latine dans cet établissement. Il débuta par une étude sur Juvénal, que la Revue suisse a publiée en 1842. Après la révolution de 1845, l’Académie de Lausanne subit une nouvelle réforme et Hisely fut définitivement nommé à la chaire de littérature latine, qu’il a occupée jusqu’à sa mort. Il fut aussi chargé de l’enseignement de l’histoire pendant trois ans, et il remplit à son tour les fonctions de recteur de l’académie du 20 octobre 1849 au 20 octobre 1852.[1]
Le 29 mai 1839, la Société d'histoire de la Suisse romande l'admettait dans ses rangs. Pendant de longues années, il remplit les fonctions de secrétaire de la Société et en soigna la bibliothèque.
Hisely commença par un travail préliminaire, qui contient l'historique des débats et l'analyse des travaux que la tradition de Guillaume Tell avait provoquée depuis 1607 jusqu'en 1842. À l'examen approfondi de la question, il a joint celui des diverses légendes analogues à celle de Guillaume Tell, et il les a suivies dans leur développement jusque dans le drame de Schiller. Les Recherches critiques sur l'histoire de Guillaume Tell ont paru à Lausanne en 1843. Elles font suite à deux autres mémoires du même écrivain, dont le premier a pour titre: Essai sur l'origine et le développement des libertés des Waldstetten (Lausanne, 1839), et le second: Les Waldstetten Uri, Schwytz, Unterwalden, considérées dans leurs relations avec l'empire germanique et la maison de Habsbourg (Lausanne 1841). Ces trois ouvrages forment le tome Ile des Mémoires de la Société d'histoire de la Suisse romande. Ils éclairent d'un jour nouveau les origines de la Confédération helvétique.
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Die Geschichte zur Grafschaft Greyerz

1845 begann er mit der Sammlung von Dokumenten zur Geschichte der Grafschaft Greyerz, und von da an war dies der Hauptgegenstand seiner Arbeit. Um eine vollständige Sammlung dieser Dokumente zusammenzustellen, durchsuchte er die Archive der Kantone Waadt, Freiburg und Bern sowie die Archive mehrerer Orte in der Grafschaft. Mehr als einmal reiste er durch das Greyerzerland und setzte sich mit Menschen in Verbindung, die ihm Informationen liefern konnten. 1855 veröffentliche er durch die Société d’histoire de la Suisse romande den ersten Teil davon, dessen Text am August auszugsweise in den Zeitungen veröffentlicht wurde: «Il est en Suisse une contrée pastorale qui forma pendant plusieurs siècles un petit empire, dont les annales offrent les diverses phases que l’on signale dans l’histoire d’un vaste établissement. La Gruyère, c’est le nom de ce petit empire, est comme une perle précieuse au milieu de la couronne formée par les Alpes.»1852 wurden Die Kartularien von Oujon und Hautcrêt veröffentlicht, und im folgenden Jahr erschien ein Nachtrag zu dem von Hautcrêt.[1]
Ende Januar 1859 wurde er von einer Brustentzündung befallen, die sein Leben in höchste Gefahr brachte. Hisely erholte sich nur sehr langsam und konnte erst zwei Jahre später wieder mit dem Unterricht beginnen. In dieser Zeit beschäftigte er sich in den Archiven des Kantons Waadt mit Pergamenten, die nie klassifiziert worden waren und somit für die Wissenschaft fast nutzlos waren. Hisely inventarisierte einen grossen Teil davon, klassifizierte sie methodisch und machte sie so für jedermann zugänglich.
Cécile Poffet berichtet 1962 in der Zeitung La Liberté: «Greyerz, sein dynamischer Gemeindevorsteher, seine renovierte Hostellerie Saint-Georges und seine kleine Stadt mit den Geranien sind in die internationale Runde des Tourismus eingetreten. Danach wollte ich J.-J. Hisely, einen Berner Professor, wieder lesen, einen Mann der Wissenschaft und ein Schriftsteller, dessen Meisterwerk sicherlich seine dreibändige Geschichte des Grafen von Greyerz ist. Mühsam, da sie bis ins kleinste Detail rekonstruiert wurde. Aber wie viel Liebe und Bewunderung steckt in diesen einleitenden Zeilen: ‹Wenn jemals eine Dynastie eine detaillierte Geschichte verdient hat, dann die des Hauses Greyerz›, diese bewundernswerte Gegend, fügt Dekan Bridel hinzu, ‹das eines der glänzendsten Zeugnisse der Macht, der Weisheit und der Güte des Schöpfers ist›. ‹Ich habe nicht die Absicht, ein Bild davon zu zeichnen›, sagt der Historiker Hisely. Und doch hat er es getan, in drei Bänden, bis ins Innerste durchdrungen, wo nichts hinzuzufügen und nichts wegzulassen ist. Eine wunderbare Sukzession! Zwanzig Grafen von Greyerz folgen ohne Unterbrechung aufeinander, von Turimbert, dem Grafen von Ogoz im Jahr 900, bis zu Michel, dem letzten seines Namens (1539-1554).»
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l'histoire du comté de Gruyère

En 1845, il commença à recueillir les documents relatifs à l'histoire du comté de Gruyère, et ce fut dès lors l'objet principal de ses travaux. Pour parvenir à réunir une collection complète de ces documents, il fouilla dans les archives des cantons de Vaud, de Fribourg et de Berne et dans celles de plusieurs localités du comté. Après avoir employé plusieurs années à réunir les matériaux de son travail, Jean Joseph Hisely se mit à l'œuvre et publia d'abord, en 1851, une Introduction à l'histoire du comté de Gruyère, destinée à faciliter l'intelligence des chartes relatives à cette contrée. Le public attendait la suite de l'ouvrage; mais l'auteur s'occupa l'année suivante de la publication des Cartulaires d'Oujon et de Hautcrêt en 1852, et l'année suivante parut un supplément à celui de Hautcrêt. Hisely reprit son travail principal, et il commença l’impression de l’Histoire du comté de Gruyère.
Depuis longtemps, la santé de Hisely était faible et délicate; à la fin du mois de janvier 1859, il fut atteint d’une fluxion de poitrine qui, durant plusieurs semaines, mit sa vie dans le plus grand danger.
La convalescence de Hisely fut très lente, et il ne put recommencer son enseignement que deux ans plus tard. Pendant cet intervalle, Hisely, sur la proposition du conseil d’État vaudois, s’occupa d’un travail qui est d’une grande utilité pour les recherches historiques. Il existait aux archives du canton de Vaud un grand nombre de parchemins qui n’avaient jamais été classés et qui ainsi étaient presque inutiles pour la science. Hisely en inventoria une grande partie, en fit un classement méthodique et les rendit ainsi accessibles à tout le monde.
Pendant les derniers mois de sa vie, la préparation du manuscrit du Cartulaire de Gruyère, de nombreuses copies de chartes, la correction des épreuves lui causèrent un surcroît d’occupations. Le Cartulaire de Gruyère, qui paraît sous le titre de Monuments de l’histoire du comté de Gruyère et d’autres fiefs de la maison souveraine de ce nom, formera deux volumes.
À la même époque, la Société d’histoire et d’archéologie de Genève décerna à Hisely le titre de membre honoraire. L’université de Bâle lui avait conféré le grade de docteur en philosophie, et le roi de Piémont l’a décoré de l’ordre de Saints-Maurice et Lazare.

 


Biografie zu Frédéric de Gingins-La Sarraz

Hisely schrieb eine biografische Notiz über Frédéric de Gingins-La Sarraz (1790-1863), den bedeutenden Historiker, mit dem ihn Freundschaft verband. In einem Brief vom 30. September 1863 beglückwünschte ihn Graf Ludwig Cibrario zu dieser gewissenhaften Arbeit. Neben einigen oben genannten Veröffentlichungen verfasste Hisely eine grosse Anzahl von Mitteilungen zu speziellen Fragen, Rezensionen, historischen und kritischen Artikeln in Zeitungen und Zeitschriften in Holland, Deutschland und der Schweiz. Lange Zeit war er Mitarbeiter des Göttingischen gelehrten Anzeigers und machte auf diese Weise das gelehrte Deutschland mit vielen Schweizer Werken bekannt. Die Universität Basel verlieh ihm den Grad eines Doktors der Philosophie, und der König von Piemont zeichnete ihn mit dem Orden der Heiligen Mauritius und Lazarus aus.[1]

 

Ein unvollendetes Werk

Hisely's letztes, unvollendetes Werk waren die 3 Bände der Geschichte der Grafen von Greyerz, durch die Bemühungen des Abbé Grémaud in Freiburg veröffentlicht unter dem Titel «Histoire du comté de Gruyère». Der Abschluss war 1865 beschlossene Sache und Hisely machte sich aktiv an die Arbeit, um die Veröffentlichung vorzubereiten. Der Druck begann gegen Ende des Jahres. Am 8. Dezember erhielt er die erste Druckfahne. Die ersten sechs Blätter waren gedruckt. Er korrigierte den ersten Abzug des siebten Blattes und begann auf seinem Sterbebett mit der Korrektur des achten Blattes. Er starb in Lausanne am 20. 2. 1866. Das in Lausanne gedruckte Band I, «Monuments de l'Histoire du Comté de Gruyère et d'autres fiefs de la maison souveraine de ce nom» erschien 1867 (596 Seiten), Band II 1869 (771 Seiten).  

 


Notice biographique sur Frédéric de Gingins-La Sarraz

Hisely a écrit une notice biographique sur Frédéric de Gingins-La Sarraz, l’éminent historien, auquel il était attaché par les liens d’une vieille amitié. Outre les publications que nous venons d’énumérer, Hisely a écrit un grand nombre de notices sur des questions spéciales, de comptes-rendus, d’articles historiques et critiques dans des journaux et revues de Hollande, d’Allemagne et de Suisse. Pendant longtemps, il fut collaborateur du Journal de Göttingue (Gottingischer gelehrte Anzeiger), et il fit ainsi connaître à l’Allemagne savante beaucoup d’ouvrages suisses.

 

Une œuvre inachevée

La dernière œuvre inachevée de Hisely fut les 3 volumes de l'Histoire des comtes de Gruyère, publiés à Fribourg grâce aux efforts de l'abbé Grémaud. La conclusion était décidée en 1865 et Hisely se mit activement au travail pour préparer la publication. L'impression commença vers la fin de l'année. Le 8 décembre, il reçut la première épreuve. Les six premières feuilles étaient imprimées. Il corrigea la première épreuve de la septième feuille et commença à corriger la huitième feuille sur son lit de mort. Il est décédé à Lausanne le 20. 2. 1866. Le volume I, «Monuments de l'Histoire du Comté de Gruyère et d'autres fiefs de la maison souveraine de ce nom», imprimé à Lausanne, parut en 1867 (596 pages), le volume II en 1869 (771 pages).

 


Mit der Geschichte von Wilhelm Tell setzten sich in grösserem und prägendem Rahmen zwei ehemalige Mitarbeiter vom Dufourschulhaus auseinander. Zuerst versuchte der erste, Direktor Jean Joseph Isely, die Tell-Geschichte traditionell zu bewahren. Der zweite hingegen, der radikale Lehrer Ernst Ludwig Rochholz, wollte sie zerstören. Durch grosse Abhandlungen, unter der Einsicht zahlreicher Urkunden, haben beide nachhaltig zukünftige Tellforscher inspiriert.

 


Jean Joseph Hisely und die Saga von Wilhelm Tell

Jean Joseph Hisely et la saga de Guillaume Tell

 

«Tell hat die Zukunft seines Vaterlandes nicht entschieden.
Er war nicht der Befreier seines Volkes, aber er war der erste
und eifrigste Verteidiger der Rechte des freien Mannes»

Jean Joseph Hisely

Glasfenster mit Schwur-Motiv im Tellmuseum Bürglen.
Glasfenster mit Schwur-Motiv im Tellmuseum Bürglen.

Der Bundesbrief von 1291
1758 wurde in Schwyz der Bundesbrief von 1291 entdeckt. Hisely: «15 Tage nach dem Tod von König Rudolf I. schlossen die drei Gemeinden Uri, Schwyz und Unterwalden in Erwartung unheilvoller Zeiten (am 1. August 1291) einen Vertrag über ein ewiges Bündnis, der dazu bestimmt, sowohl den Pakt, den sie ein halbes Jahrhundert zuvor geschlossen hatten, zu erneuern als auch sie gegen die Gefahren, die sie bereits bedrohten, zu stärken. In diesem Vertrag verpflichteten sich die Bergbewohner, anerkannte Rechte zu respektieren und in ihren Tälern keinen fremden Richter und keine Übergriffe auf ihre Freiheiten zu dulden. Die von Albrecht, Herzog von Österreich und Graf von Habsburg, in die Waldstetten entsandten Gerichtsherren übten dort alle Arten von Beleidigungen aus. Unter diesen Umständen zog ein Bergbewohner, Wilhelm von Uri, ein kühner, ungestümer Mann, durch das Land und hetzte das Volk auf, sich gegen seine Unterdrücker zu erheben. Doch andere Bürger, nicht weniger mutig als Wilhelm und nützlicher für die Sache der Freiheit, Werner Stauffacher von Schwyz, Walther Fürst von Uri und Arnold von Melchthal (im Land Unterwalden) fassten den Entschluss, das Vaterland von dem Joch zu befreien, das auf ihm lastete. Diese drei Männer berieten sich bei einer ersten Zusammenkunft auf dem Rütli über die Durchführung ihres edlen Vorhabens; dann schlossen sie sich mit anderen Eidgenossen zusammen und setzten einen Tag fest, an dem sie ihr Land von einer abscheulichen Herrschaft befreien wollten. Es ist wahrscheinlich, dass Wilhelm unter den Verschwörern war.»
[3]

 


Rütlihaus mit Schwurplatz, wo 1291 der Rütlischwur stattgefunden haben soll.

Maison du Grütli avec la place du serment, où aurait eu lieu le serment du Grütli en 1291.

 

Le Pacte fédéral au musée des chartes fédérales de Schwyz. Bibliothèque de l'EPF Zurich, archives photographiques / Domaine public.
Le Pacte fédéral au musée des chartes fédérales de Schwyz. Bibliothèque de l'EPF Zurich, archives photographiques / Domaine public.

Le Pacte fédéral du 1er août 1291

Hisely: «Quinze jours après le décès du roi Rodolphe I, les trois communautés d'Uri, de Schwyz et d'Unterwalden, prévoyant des temps fâcheux, firent (le 1er août 1291) un traité d'alliance perpétuelle, destiné tout à la fois à renouveler le pacte qu'elles avaient fait un demi-siècle auparavant, et à les fortifier contre les dangers qui déjà les menaçaient. Par ce traité, les montagnards s'engageaient à respecter des droits reconnus, et à ne tolérer dans leurs vallées aucun juge étranger, aucun empiétement sur leurs libertés. Les avoués qu'Albert, duc d'Autriche et comte de Habsbourg, envoya dans les Waldstetten y exercèrent des vexations de tout genre. Dans ces circonstances, un montagnard, Guillaume d'Uri, homme hardi, impétueux, parcourait le pays, excitant le peuple à se soulever contre ses oppresseurs. Cependant, d'autres citoyens, non moins courageux que Guillaume, et plus utiles à la cause de la liberté, Werner Stauffacher de Schwyz, Walter Fürst d'Uri, et Arnold du Melchtal (dans le pays d'Unterwalden) prirent la résolution de délivrer la patrie du joug qui pesait sur elle. Ces trois hommes concertèrent, dans une première entrevue au Grütli, l'exécution de leur noble entreprise; puis, s'étant associé d'autres confédérés, ils fixèrent un jour pour soustraire leur pays à une domination odieuse. Il est probable que Guillaume fut du nombre des conjurés.» [3]

 


Glasfenster mit Wilhelm Tell und Gessler im Rütlihaus auf dem Rütli.

Vitraux représentant Guillaume Tell et Gessler dans la «Maison du Grütli» sur le Grütli.

 

Ein Glasfenster von Wilhelm Tell und Wappen im Tellmuseum Bürglen
Ein Glasfenster von Wilhelm Tell und Wappen im Tellmuseum Bürglen

Das Weisse Buch von Sarnen

Melchior Russ (1450-1499) hatte um 1482 in der Chronik des Weissen Buches (1470) im Archiv Obwalden erstmals die Geschichte von Wilhelm Tell erzählt. Im Buch befindet sich auch das sogenannte Bundeslied (Tellenlied), ein historisches Volkslied von 1477, in der Wilhelm Tell erwähnt wird.
Hisely: «Das älteste Werk, in dem Wilhelm Tell und seine Abenteuer erwähnt werden, ist die Chronik von Melchior Russ. Er stammte aus einer Patrizierfamilie in Luzern. Die Regierung seines Heimatlandes betraute ihn mit dem Amt des Staatssekretärs. Er gehörte zu den Botschaftern, die die Eidgenossenschaft 1476 zu Ludwig XI. schickte, und zu denen, die sie 1479 zu Matthias Corvinus (1443-1490), dem König von Ungarn, entsandte. Dieser bewies seine Wertschätzung, indem er ihn zum Ritter schlug. Es heisst, Russ sei 1499 bei Rheineck im Kampf für sein Vaterland ums Leben gekommen, aber es gibt Grund zu der Annahme, dass er zu Beginn des 16. Jahrhunderts noch lebte. Russ schrieb seine Chronik ab dem 1. Oktober 1482, wie er selbst sagt. Die Chronik sollte eine kurze Darstellung der wichtigsten Ereignisse in der Geschichte Luzerns und der Eidgenossenschaft enthalten, von der Gründung des Klosters von St. Leger bis 1482; sie endet jedoch 1411. Melchior Russ fügte Konrad Justingers Bericht über den Zustand der Waldstetter Dynastie wörtlich in seine Chronik ein. Die Waldstetter, ihre Auseinandersetzungen mit Habsburg und ihren Aufstand. Er unterbrach diesen Bericht an zwei Stellen, um die Abenteuer von Wilhelm Tell teilweise einzufügen. Der Chronist nennt als Hauptgründe für den Aufstand des Alpenvolkes, die ausserordentlichen Dienste und Abgaben, die die Offiziere des Hauses Habsburg-Österreich von diesem Volk verlangten, und die Misshandlungen, die sie den Männern und Frauen des Landes zufügten. Um diese Anschuldigungen durch ein Beispiel zu untermauern, fügte Melchior Russ folgende Worte hinzu: So erging es auch Wilhelm Tell, der von den Landvögten gezwungen wurde, einen Apfel auf dem Kopf seines eigenen Kindes mit einem Pfeil abzuschiessen, da wenn er sich nicht getan hätte, er sonst selbst hätte sterben müssen. Wie es ihm erging, wird in einem Lied geschildert.»
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Le «Livre blanc de Sarnen», vers 1470, Hans Schriber, Sarnen. Fac-similé. Musée national suisse à Zurich.
Le «Livre blanc de Sarnen», vers 1470, Hans Schriber, Sarnen. Fac-similé. Musée national suisse à Zurich.

Le Livre blanc de Sarnen

Melchior Russ (1450-1499) avait raconté pour la première fois l'histoire de Guillaume Tell vers 1482 dans la chronique du Livre blanc de Sarnen (1470) des archives d'Obwald. Le livre contient également la Chanson de la Confédération (Tellenlied), une chanson populaire historique de 1477, dans laquelle Guillaume Tell est mentionné.
Hisely: «L'ouvrage le plus ancien qui fasse mention de Guillaume Tell et de ses aventures, c'est la chronique de Melchior Russ. Russ était issu d'une famille patricienne de Lucerne. Le gouvernement de sa patrie lui confia la charge de secrétaire d'Etat. Il fut du nombre des ambassadeurs que la Confédération envoya à Louis XI en 1476, et de ceux qu'elle députa en 1479 vers Mathias Corvin, roi de Hongrie, qui lui donna une preuve d'estime en le créant chevalier. On dit qu'il perdit la vie en 1499, à Rheinegg, en combattant pour sa patrie; mais on a des motifs de croire qu'il vivait encore au commencement du 16me siècle. Russ écrivit sa chronique dès la veille de la fête de St. Léger (dès le 1er Octobre) 1482, comme il le dit lui-même. Elle devait comprendre l'exposé sommaire des principaux événements de l'histoire de Lucerne et de la Confédération en générel, depuis la fondation du monastère de St. Léger jusqu'en 1482; mais elle s'arrête à l'an 1411. Ainsi que d'autres annalistes du moyen-âge, Melchior Russ a copié mot pour mot une bonne partie de la chronique de Conrad Justinger, laquelle était considérée, à ce qu'il paraît, comme propriété commune. Il interrompt deux fois la relation de Justinger, d'abord pour citer le fait de la pomme, ensuite pour entretenir ses lecteurs de l'arrestation de Tell, de sa navigation sur le lac, et de la fin tragique du bailli. Balthasar prétend que Russ a puisé cette histoire dans une tradition fondée sur d'anciens monuments dont l'authenticité est incontestable.  Il suffit pour le moment d'avoir établi, avec une certitude presque entière, que l'histoire de Tell n'a été transmise dans aucune chronique antérieure à celle de Melchior Russ: d'où il suit qu'elle n'a été publiée qu'environ deux siècles après l'origine de la Confédération et que les annalistes du moyen-âge, ne l'ont pas connue. C'est pourquoi, au jugement de plusieurs critiques, cette prétendue histoire ne serait qu'une fable. Une conséquence importante à déduire du passage où Russ a cité le chant de Tell, c'est qu'un seul fait était célébré dans cette pièce, à savoir le fait traditionnel de la pomme. L'aventure de Tell sur le lac était, avec la catastrophe qui la suivit, le sujet d'une autre ballade. Ces deux chants, réunis dans la suite, formèrent un poème héroïque, auquel on ajouta le récit de quelques événements de l'histoire des Suisses; par exemple, celui de la guerre de Bourgogne. On peut retrouver dans la narration de Melchior Russ des lambeaux de la seconde ballade.»
[3]

 


La chronique de Petermann Etterlin

 

Foto: Premier portrait de Guillaume Tell, dans Petermann Etterlin, Kronica, 1507, xylographie sur papier.
Exposition au Musée national suisse à Zurich 2022-23,
Bibliothèque centrale de Zurich, imprimés anciens et rares

 

Hisely: «Petermann Etterlin, Greffier de Lucerne, qui a vécu du temps de la guerre des Suisses avec l'Empereur Maximilien, est le premier qui rapporte cette fable de Tell. Sa chronique a été imprimée pour la première fois à Bâle, en 1507 sous la surveillance de Rodolphe Huseneck.

Le baron de Zurlauben a pensé qu'il alléguait un argument solide en faveur de l'histoire de Guillaume Tell, en disant que Werner Schödeler qui la rapporte, vivait en 1440, tandis que cet écrivain, après avoir été secrétaire de Bremgarten, sa ville natale, en fut le premier magistrat de 1520 à 1532.» Hisely a montré «qu'il n'existe point une seule et même tradition concernant le héros d'Uri. Nous en avons plusieurs, entre autres deux qui sont bien distinctes, celles que Melchior Russ et Petermann Etterlin ont transmises dans leurs ouvrages. On remarque entre ces deux traditions une différence telle, qu'il y aurait de la présomption à soutenir, que l'une émane de l'autre, et qu'elles ont en conséquence une origine commune.»[3]

 


«La légende de la pomme, telle que la racontent nos chroniqueurs et les chants populaires,

n'a pas été enfantée par le génie d'un seul homme, elle n'est pas venue au monde d'un seul jet.

Elle a été peu à peu composée de divers éléments par divers écrivains.»»

Jean Joseph Hisely, «Recherches critiques sur l’histoire de Guillaume Tell», 1843

Tells Apfelschuss im Landesmuseum Zürich. Reliefplastik, um 1523, wohl Hans Küng, Luzern. Lindenholz.

Depositum Gottfried Keller-Stiftung, Bundesamt für Kultur, Bern.

 

Guillaume Tell tirant sur la pomme, sculpture en relief, vers 1523, probablement Hans Küng, Lucerne.

Bois de tilleul peint. Dépôt  Fondation Gottfried Keller, Office fédéral de la culture, Berne.

 

La Chapelle de Guillaume Tell au Chemin creux prés de Küssnacht

 

Foto: Vue de la chapelle Bâtie à l’endroit où Guillaume Tell tua le Gouverneur Gessler, dans la Hohle-Gasse, ou le chemin creux, au-dessus de Küssnacht. Dessiné par Alexis Nicolas Pérignon (1726-1782) Ptre du Roi. A. P. D. R. (Avec Privilège Du Roi). Reproduction de Tableau de Suisse, Paris, 1784.

 

Hisely: «Tschudi est le premier chroniqueur suisse qui ait envisagé la chapelle entre Küssnacht et Immensee comme un monument qui devait transmettre à la postérité la mémoire de Guillaume Tell et de la fin tragique du tyran dont il délivra sa patrie.» [3]

 


Die 1638 erbaute Tellskapelle in Küssnacht
Die 1638 erbaute Tellskapelle in Küssnacht

Die Tellskapelle bei der hohlen Gasse

Hisely: «Tschudi war der erste Schweizer Chronist, der die Kapelle zwischen Küssnacht und Immensee als ein Denkmal in Betracht zog, das der Nachwelt die Erinnerung an Wilhelm Tell und das tragische Ende des Tyrannen, von dem er sein Vaterland befreite, vermitteln sollte.»[3]

 

Damalige Forschungen verlegten den Tellenschuss an die Tellsplatte.  A. L. in der Zürcher Zeitung vom 15. Januar 1926: «Die Frage, wo der Tellenschuss geschehen sei, ob auf der Tellsplatte oder in der Hohlen Gasse bei Küssnacht, hatte schon vor nahezu hundert Jahren der westschweizerische Forscher Hisely angepackt. Nach seiner Auffassung war hier an eine Verschreibung beim Kopieren der Chroniken zu denken, indem die ursprüngliche Version ‹im See› verändert wurde in ‹Immensee›, wodurch dann die Ermordung des Vogtes nach der von Uri fernab liegenden Hohlen Gasse bei Küssnacht verlegt worden wäre.»

 

William von Cloudesley

Hisely: «Das Abenteuer von William von Cloudesley, das zwischen dem Abenteuer von Palnatoke und dem von Wilhelm Tell liegt, weist mehrere Merkmale auf, die beiden ähneln. Beim Vergleich der angelsächsischen Ballade und des Volkslieds aus den Alpen fällt uns zunächst die Übereinstimmung der Namen der beiden Bogenschützen, das Alter der beiden Kinder (der eine ist sieben, der andere sechs Jahre alt) und die in beiden Legenden festgelegte Entfernung von 120 Schritten auf. Diese und einige andere Details lassen keinen Zweifel daran, dass die beiden Legenden, von denen wir sprechen, einen gemeinsamen Ursprung haben. Das Abenteuer von William de Cloudesly, das inhaltlich den Abenteuern der anderen Bogenschützen ähnelt, unterscheidet sich von diesen jedoch durch mehrere Details.»[3]

 

Johannes von Müller's Geschichte der Schweiz

Dem Tell-Mythos gab Johannes von Müllers Schweizergeschichte neue Festigkeit. Aus Müller (1752-1809) schöpften dann die populären Bearbeiter, wodurch sie im Volk festwurzelte.[4] Hisely: «Müller beruft sich auf das Zeugnis der Chroniken des 15. und 16. Jahrhunderts und auf die Beweise, die von denjenigen angeführt werden, die sich mit dieser speziellen (Tell) Frage befasst haben; aber die Art und Weise, wie er ihre Argumente zusammenfasst und die Erwägungen, die er ihnen beifügt, geben der Geschichte Tells einen neuen Aspekt, einen Charakter der Wahrscheinlichkeit, besser gesagt, einen Hauch von Wahrheit, der Vertrauen einflösst. Müller hat diese Geschichte mit der Autorität eines grossen Namens versehen, aber er hat sie nicht vor jeder Art von Zweifel geschützt, weil er die Haupteinwände derjenigen, die sie abgelehnt haben, in ihrer ganzen Stärke bestehen lässt.»[3] François Jost: «Es besteht kein Zweifel, dass Müller die Tellgeschichte, wie er sie in der Ausgabe der Geschichte der schweizerischen Eidgenossenschaft von 1806 darstellt, nicht immer als in allen Teilen wahr betrachtet hat. Hisely hat in Recherches critiques… schon die Stelle eines Briefes zitiert, welche diese Behauptung rechtfertigt: ‹Wenn ich die Wahrheit finde›, schreibt er einem Freund anlässlich dieser Geschichte, «und ich sie sage, so möchte ich wetten, dass mein Buch verbrannt wird.»[9]

 


William de Cloudesley

Hisely: «L'aventure de William de Cloudesley, intermédiaire entre l'aventure de Palnatoke et celle de Guillaume Tell, a plusieurs traits de ressemblance avec les deux. Dans la comparaison de la ballade anglo-saxonne et du chant populaire des Alpes, ce qui nous frappe d'abord, c'est la conformité des noms des deux archers, l'âge des deux enfants (l'un à 7 ans, l'autre en à 6), et la distance de 120 pas, fixée dans les deux légendes. Ces détails et quelques autres ne permettent pas de douter que les deux légendes dont nous parlons n'aient une origine commune. Toutefois, l'aventure de William de Cloudesley, semblable, quant à la substance, aux aventures des autres archers, s'en distingue par plusieurs détails.»[3]

 

«L'histoire De La Confédération Suisse»  de Johannes von Müller

L'histoire suisse (1806) de Johannes von Müller a donné une nouvelle consistance au mythe de Tell. Les adaptateurs populaires ont ensuite puisé sur Müller, ce qui a permis à l'histoire de s'enraciner dans le peuple. Hisely: «En Suisse, c'est Jean de Müller qui le premier sut appliquer l'esprit philosophique à science de Tell, et qui donna l'exemple d'une nouvelle direction dans l'étude de notre histoire. Le chef-d'œuvre de cet homme de génie a contribué plus que tous les travaux de ses devanciers à accréditer l'histoire de Guillaume Tell. Müller en appelle au témoignage des chroniques du 15 et du 16ᵉ siècle, et aux preuves alléguées par ceux qui ont traité cette question spéciale; mais la manière dont il groupe leurs arguments et les considérations dont il les accompagne, donnent à l'histoire de Tell un nouvel aspect, un caractère de vraisemblance, disons mieux, un air de vérité qui inspire la confiance.»[3]

François Jost: «Il ne fait aucun doute que Müller n'a pas toujours considéré l'histoire de Tell, telle qu'il la présente dans l'édition de 1806 de l'Histoire de la Confédération Suisse, comme vraie dans toutes ses parties. Hisely a déjà cité dans Recherches critiques... le passage d'une lettre qui justifie cette affirmation: ‹Si je trouve la vérité›, écrit-il à un ami à l'occasion de cette histoire, ‹et que je la dise, je veux parier qu'on brûlera mon livre›.[9]

 


Die Schrift von Tell wird verbrannt

 

Photo: Am 2. Februar 1760 erschien die anonyme Schrift von Freudenberger gleichzeitig in deutscher und französischer Sprache. Die deutsche Ausgabe mit dem Titel: «Der Wilhelm Tell. Ein dänisches Mährgen. 1760» ist Freudenberger's Original-Werk, obwohl es auf dem Titel heisst: «Aus dem Französischen in das Deutsche übersetzt», während Haller die französische Ausgabe besorgte, welche den Titel trägt: «Guillaume Tell. Fable Danoise».[11]

 

Bereits 1760 suchte der am Bielersee wohnende Pfarrer Uriel Freudenberger in Ligerz in einer anonymen, Deutsch und Französisch erschienenen  Schrift «Guillaume Tell fable danoise / Wilhelm Tell, ein dänisches Mährgen» (Bern, 1760), zu beweisen, dass der Apfelschuss Tells eine Fabel sei, die sich schon viel früher, bei dem dänischen Geschichtsforscher Saxo Grammaticus (1160-1216), in Bezug auf den dänischen Schützen Toko vorfinde.
Hisely: «Freudenberger fügte seinem Manuskript einen Zusatz hinzu, in dem er sagt, dass er seit der Abfassung seiner Dissertation bemerkt habe, dass er nicht der einzige sei, dem die Geschichte von Wilhelm Tell verdächtig erscheine, dass Männer von grosser Klugheit, ein Voltaire, ein Isaac Iselin, wie er an ihrer Echtheit zweifelten. ‹Unsere Annalen enthalten so glänzende, so bewundernswerte Tatsachen, dass der Versuch, sie zu beschönigen, sie verfälscht.› so der Pfarrer.»
Uriel Freudenberger wollte lediglich einige Patrioten dazu anregen, Nachforschungen anzustellen, die die Geschichte von Wilhelm Tell aufklären könnten. Diese Schrift hatte unangenehme Folgen. Der Staat Uri liess sie durch Henkershand verbrennen und forderte die anderen Kantone in einem sehr eindringlichen Brief vom 4. Juni 1760 auf, ihre Missbilligung auf unterschiedliche Weise zum Ausdruck zu bringen. Ein Bericht aus der Zeit, in der Wilhelm Tell lebte, oder ein gültiges Dokument hätte die Existenz Tells zweifellos besser bewiesen, als es das von einem Gericht verkündete Urteil vermocht hat.»[3] Trotz alles Widerspruchs gelehrter Männer (Balthasar, Zurlauben, Haller usw.), und trotz oder vielleicht gerade wegen des Verbots von einigen Kantonsregierungen fand die Schrift Zuspruch, dennoch hütete man sich in der Schweiz, die Tellsage anzuzweifeln. Tells schwankendes Ansehen litt zusätzlich durch die Entdeckung einer ähnlichen Sage Englands (Wilhelm von Cloudesley, als Ballade in Percy’s Reliques of ancient Englisch Poetry).[4]

 


L’écrit de Tell est brûlé

 

Photo: «Le Guillaume Tell. Ein Dänisches Mährgen / Un mythe danois» (1760) par le pasteur XXl. A gauche : «Verteidigung des Wilhelm Tell / La défense de Guillaume Tell» (1760) de Joseph Anton Felix von Balthasar.

Exposition au Musée national suisse à Zurich 2022-23,

Bibliothèque publique de l'Université de Bâle.

 

Hisely: «En 1760 déjà, le pasteur Uriel Freudenberger, résidant au bord du lac de Bienne, cherchait à prouver à Gléresse, dans un écrit anonyme intitulé ‹Guillaume Tell fable danoise / Wilhelm Tell, ein dänisches Mährgen› (Berne, 1760), que le tir à la pomme de Tell était une fable que l'on trouvait déjà bien plus tôt, chez l'historien danois Saxo Grammaticus (1160-1216), à propos du tireur danois Toko. Le but de l'auteur Uriel Freudenberger était simplement d'exciter quelque patriote à faire des recherches qui pussent éclaircir l'histoire de Guillaume Tell. Cet écrit a eu des conséquences fâcheuses. L’État d’Uri le fit brûler, et il engagea par une lettre très pressante, du 4 juin 1760, les autres cantons à manifester diversement leur improbation. Quelque relation du temps où Guillaume Tell vécut, ou un document valide eût sans doute mieux prouvé l'existence de Tell que ne l'a pu faire la sentence prononcée par un tribunal.

Grande fut la joie du public lorsque parut la «Défense de Guillaume Tell». On sut bientôt que l'auteur de ce travail était l'historien Joseph Anton Felix de Balthasar, de Lucerne. L'Etat d'Uri lui témoigna sa reconnaissance en lui adressant une lettre flatteuse et deux médailles d'or. Sous le rapport de la critique historique, Haller a exagéré le mérite intrinsèque de ce travail. Balthasar, il est vrai, a réfuté quelques assertions de Freudenberger, mais il n'a pas établi solidement les faits principaux dont l'authenticité est contestée.

La censure, introduite partout en Suisse, et exercée d'abord avec une sévérité inégale, était devenue plus rigoureuse depuis la publication de la Fable danoise. La surveillance méticuleuse des Cantons s'étendit bientôt sur toutes les productions de l'esprit. On répétait, sous des formes variées, l'histoire traditionnelle, sans se livrer à l'examen de son authenticité.»[3]

 


Wilhelm Tell (1901) von Antonin Merciè  beim Palais de Justice de Montbenon in Lausanne
Wilhelm Tell (1901) von Antonin Merciè beim Palais de Justice de Montbenon in Lausanne

Streit um Wilhelm Tell

Auf den Vorarbeiten des Pfarrers Freudenberger aufbauend, kam man so weit, dass man den Tell nicht mehr als eine historische, sondern als eine mythische Person betrachtet, so bei Kopp und dem Fürsten Lichnowsky. Als sich Voltaire entschieden gegen die Wahrheit der Sage ausgesprochen hatte, und Isaac Iselin in Basel dem Philosophen beipflichtete, machte Tell auch in Deutschland und Frankreich Aufsehen und in der Schweiz bildeten sich Parteien für und wider Tell.

 


Wilhelm Tell und Walter auf der Pfarrkirche St. Peter und Paul in Bürglen.
Wilhelm Tell und Walter auf der Pfarrkirche St. Peter und Paul in Bürglen.

Hiselys Werke zu Wilhlem Tell

Hisely schrieb alles auf, was zugunsten der Tell-Erzählung vorgebracht werden konnte. Hiselys Aufsätze über Wilhelm Tell waren eine Vorarbeit, die die Geschichte der Debatten und eine Analyse der Arbeiten enthält, die die Tradition von Wilhelm Tell seit 1607 ausgelöst hatte. Neben der gründlichen Untersuchung der Frage fügte er die Untersuchung der verschiedenen Legenden hinzu, die derjenigen von Wilhelm Tell ähnelten, und verfolgte sie in ihrer Entwicklung bis hin zu Schillers Drama. Er begann mit «Dissertatio historica inauguralis de Gulielmo Tellio libertalis helveticæ vindice» (1824). Hisely, der in der Bibliothek zu Bern Uriel Freudenbergers umstrittene Tell-Fabel entdeckt hatte: «Unwissend über all die Schwierigkeiten, mit denen das Thema Tell gespickt war, machte ich mich 1824 an die Arbeit. Die Idee, mit der Verteidigung der Geschichte von Wilhelm Tell zu beginnen und aus einer Entfernung von mehr als zweihundert Meilen die dänische Fabel zu widerlegen, ein Opuskel eines Mannes, der es in einem Dorf geschrieben hatte, das kaum eine Meile von meinem Geburtsort entfernt war, hatte für mich Reize. Aber noch jung, ohne die Erfahrung, die man nur mit dem Alter und durch lange Studien erlangt, unerfahren in der Kunst der Kritik und kaum ahnend, dass verdiente Autoren nicht immer recht haben könnten, verfasste ich ein kleines Werk: «Dissertatio historica inauguralis de Gulielmo Tellio, libertatis helveticæ vindice». Diese hatten das Glück, gut aufgenommen zu werden, die eher auf die guten Absichten und den Patriotismus des Verfassers als auf den wirklichen Wert seiner Arbeit achteten, sie lobten und empfahlen es der Öffentlichkeit.»[1]  Es folgte «Wilhelm Tell und die Revolution von 1307» (1826). Darin widerlegt er die Abhandlung über «Guillaume Tell, fable danoise» in dem Kapitel «Defense de l'histoire de Guillaume Tell ou refutation de la fable danoise».[5] Danach publizierte er «Lettre en hollandais sur Guillaume Tell» (1836).
Hisely, durch Kopps Schilderungen beeinflusst, setzte sich 1843 mit Tell erneut auseinander. Seine «Recherches critiques sur l'histoire de Guillaume Tell» erschienen in Lausanne. Sie folgen auf zwei weitere Memoiren, von denen die erste den Titel trägt: «Essai sur l'origine et le développement des libertés des Waldstetten» (Lausanne 1839), und die zweite: «Les Waldstetten Uri, Schwytz, Unterwalden, considés dans leurs relations avec l'empire germanique et la maison de Habsbourg» (Lausanne 1841). Sie beleuchten die Ursprünge der Schweizerischen Eidgenossenschaft in einem neuen Licht. Hisely behauptete in «Recherches critiques sur l’histoire de Guillaume Tell», dass wenn auch die Erzählungen von Wilhelm Tell als unhistorisch anzusehen sind, es doch als historisch gelten könne. Es habe zur Zeit der Befreiung der Schweiz im Kanton Uri ein «Wilhelm» durch Kraft und Kühnheit sich hervorgetan, weshalb er Tell, der Tolle, der Verwegene genannt worden sei. Seine Taten brachte man mit  der Befreiung der Schweiz in Zusammenhang.[7]

Christoph Pfister: «Mit Recherches critiques sur l’histoire de Guillaume Tell» von 1843 nimmt Hisely noch einmal sein anfängliches Lieblingsthema auf, das er hier auf fast 250 Seiten mit vielen eingefügten Dokumenten abhandelt. Doch die frühere fast apodiktische Bejahung der Tell-Legende ist einer breiten, nüchternen Darstellung der Quellen und der bejahenden wie verneinenden Argumente gewichen. Mit akribischer Ausführlichkeit behandelt Hisely jede Einzelheit der Tell-Überlieferung, vom Namen, über den Gessler-Hut, den Apfelschuss, das Vorhandensein eines zweiten Pfeils im Köcher des Schützen bis zur Tat in der Hohlen Gasse. Er scheidet einzig den Apfelschuss als unhistorisch ab.»[8] Eine Studie zu Gessler mit dem Titel «Note sur les Gessler» (1854) bildeten den Abschluss zu seinen Tell-Forschungen.

 


Les œuvres de Jean Joseph Hisely

En s'appuyant sur les travaux préparatoires du pasteur Freudenberger, on en est toutefois arrivé à considérer Tell non plus comme un personnage historique, mais comme un personnage mythique, comme chez Kopp et le prince Lichnowsky. Lorsque Voltaire s'est fermement prononcé contre la vérité de la légende et qu'Isaac Iselin à Bâle a rejoint le philosophe, Tell a également fait sensation en Allemagne et en France et des partis se sont formés en Suisse pour et contre Tell. Hisely a noté tout ce qui pouvait être avancé en faveur du récit de Tell. Les essais d’Hisely sur Guillaume Tell constituaient un travail préparatoire contenant l'histoire des débats et une analyse des travaux que la tradition de Guillaume Tell avait suscitée depuis 1607. En plus de l'étude approfondie de la question, il y ajoutait l'examen des différentes légendes similaires à celle de Guillaume Tell et suivait leur évolution jusqu'au drame de Schiller.
Ses premières œuvres sont «Dissertatio historica inauguralis de Guilielmo Tellio», publiée en 1824, et à la «Guillaume Tell et la révolution de 1307» en 1826. En cette publication, Jean Joseph Hisely intitule un chapitre particulier «Défense de l'histoire de Guillaume Tell ou réfutation de la fable danoise». Hisely connut un succès littéraire avec «Lettre en hollandais sur Guillaume Tell» (1836). Hisely, influencé par les descriptions de Kopp, s'est à nouveau penché sur Tell. Ses «Recherches critiques sur l'histoire de Guillaume Tell» paraissent à Lausanne en 1843. Elles font suite à deux autres mémoires, dont le premier s'intitule: «Essai sur l'origine et le développement des libertés des Waldstetten» (Lausanne 1839), et le second : «Les Waldstetten, Uri, Schwytz, Unterwalden, considérés dans leurs relations avec l'empire germanique et la maison de Habsbourg» (Lausanne 1841). Ils éclairent les origines de la Confédération suisse sous un nouveau jour. Hisely affirmait dans «Recherches critiques sur l'histoire de Guillaume Tell» que même si les récits de Guillaume Tell devaient être considérés comme non historiques, il pouvait être considéré comme historique. À l'époque de la libération de la Suisse, un «Guillaume» s'était distingué par sa force et son audace dans le canton d'Uri, raison pour laquelle on l'avait appelé Tell, le formidable, l'audacieux. Ses actions ont été mises en relation avec la libération de la Suisse.[7]
Christoph Pfister: «Avec Recherches critiques sur l'histoire de Guillaume Tell de 1843, Hisely reprend une nouvelle fois son thème de prédilection initial, qu'il traite ici sur près de 250 pages avec de nombreux documents insérés. Mais l'ancienne affirmation presque apodictique de la légende de Tell a fait place à une présentation large et sobre des sources et des arguments tant affirmatifs que négatifs. Hisely traite avec une minutie minutieuse chaque détail de la tradition de Tell, du nom à l'acte commis dans la Hohlen Gasse, en passant par le chapeau de Gessler, le tir de la pomme et la présence d'une deuxième flèche dans le carquois du tireur. Il ne retient que le tir à la pomme comme non historique».[8] La dernière œuvre en lien avec Guillaume Tell est «Note sur les Gessler» (1854).

 


«Je crois avoir démontré la réalité d'un personnage qui avait pour prénom Wilhelm

et pour surnom der Tell. J'ai également prouvé, dans mon Essai,

l'existence d'une famille noble du Thurgau ou de l'Aargau, nommée Gessler.»

Jean Joseph Hisely, sur l'origine et le développement des libertés des Waldstetten..., 1838

Der Mythenstein, 1860 zum Gedenken an den Dichter Schiller und dessen Drama Wilhelm Tell gewidmet
Der Mythenstein, 1860 zum Gedenken an den Dichter Schiller und dessen Drama Wilhelm Tell gewidmet

Wilhelm Tell wird international bekannt

Fast noch mehr als die populären Erzähler der Schweizergeschichte wirkten die Urner Tellspiele (bereits 1512 aufgeführt) Schillers Drama (1804) und Rossinis Oper (1829) ausserhalb der Schweiz für die Verbreitung der Tell-Erzählung.

Hisely: «Durch Schiller wurde der Mythos des Apfels zum unveräusserlichen Eigentum der Schweiz. Schiller tat noch mehr. Indem er die als heldenhafteste und denkwürdigste Begebenheit der Schweizer Geschichte aus dem engen Kreis der Gelehrten in die breitere Sphäre der Öffentlichkeit transportierte, machte er sie in Europa populär. Der Autor des Dramas Wilhelm Tell hat nicht nur das Verdienst, seinen Stoff mit dem bezaubernden Zauber einer erhabenen Poesie umgeben zu haben, den die Entdeckungen der Wissenschaft nicht zerstören können, sondern auch, dass er seinem Werk das dauerhafte Siegel des helvetischen Charakters und der helvetischen Physiognomie aufgedrückt hat.»

Inzwischen wurden Hiselys Tell-Berichte mehrfach kritischen Untersuchen unterworfen, besonders als 1833 Professor Joseph Eutych Kopp in Luzern sich für die fünfhundertjährige Jubelfeier von Luzerns Eintritt in den eidgenössischen Bund (1333) mit einer Geschichte desselben beschäftigte. Beiläufig kam Kopp auf die Tell-Erzählung zu sprechen, die er mit höchster Wahrscheinlichkeit im «Weissen Buch von Sarnen» entdeckt und abgeschrieben hatte. Kopp bemerkte: Es zeigten sich darin Widersprüche, die Urkunden wüssten nichts davon, und ebenso wenig die zeitgenössische oder unmittelbar nachher lebenden Chronisten. Bei Etterlin hies der grausame Landvogt nicht Gessler, wie bei M. Russ, sondern Grissler, und nach dem Luzerner Chronisten Diebold Schilling sei es gar ein Graf von Seedorf in Uri gewesen, der den Schützen Tell gefangen nahm. Endlich sei die Vogtei Küssnacht nie bei einem Gessler gewesen, sondern bei dem gleichnamigen Geschlecht. Kurz, die ganze Darstellung gestalte sich zur Sage, die in ganz andern Verhältnissen ihre Wurzel habe.[4]

 


Guillaume Tell, la dernière pièce de Schiller

 

Photo: Friedrich Schiller «Wilhelm Tell», première édition du recueil e drames de Schiller, Tübingen 1807.

Exposition au Musée national suisse à Zurich 2022-23.

 

Presque plus encore que les conteurs populaires de l'histoire suisse, les Jeux de Tell d'Uri (déjà représentés en 1512), le drame de Schiller (1804) et l'opéra de Rossini (1829) ont contribué à la diffusion du récit de Tell en dehors de la Suisse.

Hisely: «C'est par Schiller que le mythe de la pomme est devenu la propriété inaliénable de la Suisse. Schiller a fait davantage. En transportant du cerclé étroit des érudits dans la sphère plus vaste du public le fait réputer le plus héroïque, le plus mémorable de l'histoire des Suisses, il l'a popularisé en Europe. L'auteur du drame, intitulé Guillaume Tell, a le mérite, non seulement d'avoir entouré son sujet des prestiges enchanteurs d'une sublime poésie, que les découvertes de la science ne parviendront point à détruire, mais encore d'avoir imprimé à son œuvre le sceau durable du caractère et de la physionomie helvétique.»

Entre-temps, les récits de Tell d'Hisely ont été soumis à plusieurs reprises à une analyse critique, notamment lorsqu'en 1833, le professeur Joseph Eutych Kopp de Lucerne s'est penché sur une histoire de Lucerne à l'occasion du cinquième centenaire de son entrée dans la Confédération (1333). En passant, Kopp a évoqué le récit de Tell, qu'il avait très probablement découvert et recopié dans le «Livre blanc de Sarnen». Kopp a fait remarquer qu'il y avait là des contradictions, que les documents n'en savaient rien, pas plus que les chroniqueurs contemporains ou vivant immédiatement après. Chez Etterlin, le bailli cruel ne s'appelait pas Gessler, comme chez Russ, mais Grissler, et selon le chroniqueur lucernois Diebold Schilling, c'est même un comte de Seedorf à Uri qui aurait capturé le tireur Tell. Enfin, le bailliage de Küssnacht n'aurait jamais appartenu à un Gessler, mais à la famille du même nom. Bref, tout ce récit se transforme en une légende qui trouve ses racines dans des circonstances tout à fait différentes.»[4]

 


Universität Heidelberg teilt Hiselys Meinung nicht

 

Foto: Portrait von Ludwig Häusser. Foto: Sammlung Albert May, veröffentlicht in Ruperto Carola. Illustrirte Fest-Chronik der V. Säcular-Feier der Universität Heidelberg / Wikipedia

 

Dr. Ludwig Häusser (1818-1867) führte an der Universität Heidelberg eine kritische Untersuchung zur Sage vom Tell. Das Archiv für Schweizer Geschichte, 1843: «Es war eine Umarbeitung und Erweiterung der ursprünglich lateinisch geschriebenen Preisschrift vom Jahre 1836. Das Büchlein zerfällt in zwei Abheilungen: 1. Wilhelm Tell, seine Existenz und sein Einfluss auf die Befreiung der Schweiz, 2. Die Tellsage und ihre Einzelheiten in ihrer Entstehung und Ausbildung. In jener werden zuerst die Berichte der vorzüglichsten Chronisten der Schweiz über diesen Gegenstand zusammengestellt, dann als mutmassliche Quellen die mündliche Tradition und die auf sie gegründete Poesie angeführt, hierauf eine Übersicht der verschiedenen kritischen Bearbeitungen der Tellsage (unter welchen die 1826 erschienene Abhandlung von Hisely als die gediegenste bezeichnet wird), hinzugefügt, und endlich als Resultat der Untersuchung die Existenz Tells zur Zeit der Entstehung der Eidgenossenschaft zugegeben, ihm aber jeder Einfluss auf die Befreiung derselben abgesprochen und alles, was von ihm erzählt wird, in das Fabelland verwiesen.»[6]

 

Wilhelm Tell von Alexandre Dumas

Hisely: «In der Literatur gibt es eine Arbeit, die wir erwähnen sollten. Es handelt sich um den Artikel mit dem Titel Le Grutli, den Alexandre Dumas in der Revue de Paris von 1836 veröffentlicht hat. Dieser Artikel, der stilistisch brillant ist, hat keinen historischen Wert. Die Art und Weise, wie er die Namen der Schweizer, die in seiner Tabelle auftauchen, verdreht, gibt keine hohe Vorstellung von der Genauigkeit, mit der er bei seinen Nachforschungen vorgegangen ist. Er schreibt Mechtal, Grüssler, Wolfranchiess. Der Held seines Märchens ist Wilhelm Tell. Soll ich einige interessante Details erwähnen? Herr Dumas berichtet uns, dass ‹drei Gemeinden inmitten von Landstrichen, die von Sklaven und Unterdrückern bedeckt waren, frei geblieben waren›. ‹Was Wilhelm Tell betrifft, der an dieser Revolution (von 1291) aktiv teilgenommen hatte, so verliert man seine Spur auf dem Schlachtfeld von Laupen, wo er als einfacher Armbrustschütze mit 700 Männern aus den kleinen Kantonen kämpfte, wieder aus den Augen und findet ihn erst im Moment seines Todes wieder, der, wie man glaubt, im Frühjahr 1354 stattfand›. ‹Der älteste Sohn des Gelehrten Heller (ist es erlaubt, den Namen Albert de Haller zu ignorieren?)›, so Dumas, ‹veröffentlichte 1760 einen Auszug eines Autors aus dem 12. Jahrhundert mit dem Namen Saxo Grammaticus.› Sofort erklärt diese Poesie, dass Wilhelm Tell nie existiert habe. Wenn er einfach nur ein Märchen schreiben wollte, haben wir nichts einzuwenden. Aber wenn er vorgibt, einen Teil der Geschichte der ersten Eidgenossen zu erzählen, lohnt es sich zumindest, Müller zu konsultieren.»[3]
Als Fussnote im Text von Dumas (bei seinem Aufenthalt in Biel hielt er die Skulptur vom Vennerbrunnen für Wilhelm Tell) wurde noch erwähnt: «Im Archiv von Altdorf sind die Namen von 114 Personen erhalten, die 1380 bei der Errichtung der Kapelle Tellen Plate (Tellstein) anwesend waren und Wilhelm Tell persönlich gekannt hatten. Seine Familie starb übrigens erst 1684 in der männlichen und 1720 in der weiblichen Linie aus. Jean-Martin und Verena Tell sind die Namen der letzten beiden Familienmitglieder.

 


L'université de Heidelberg ne partage pas l'avis de Hisely

Ludwig Häusser a mené une étude critique sur la légende de Tell à l'université d'Heidelberg. Selon les Archives de l'histoire suisse, «il s'agissait d'un remaniement et d'une extension du mémoire de 1836, écrit à l'origine en latin. Le petit livre se divise en deux parties : 1. Guillaume Tell, son existence et son influence sur la libération de la Suisse, 2. La légende de Tell et ses détails dans sa genèse et sa formation. Dans la première, on rassemble d'abord les récits des meilleurs chroniqueurs de Suisse sur ce sujet, puis on cite comme sources présumées la tradition orale et la poésie fondée sur elle, ensuite, on donne un aperçu des différentes adaptations critiques de la légende de Tell (parmi lesquelles le traité de Hisely, paru en 1826, est considéré comme le plus solide), ajouté, et enfin, comme résultat de l'examen, admis l'existence de Tell à l'époque de la formation de la Confédération, mais lui refusant toute influence sur la libération de celle-ci, et renvoyant au pays des fables tout ce qui est raconté à son sujet.»[6]

 

Guillaume Tell d'Alexandre Dumas

Hisely: «En 1836, Alexandre Dumas a publié dans la Revue de Paris ‹Le Grutli›. Cet article, brillant de style, n'a aucune valeur historique. Il écrit Mechtal, Grüssler, Wolfranchiess. Citerai-je quelques détails curieux? Dumas nous apprend que ‹trois communes étaient restées libres au milieu de contrées couvertes d'esclaves et d'oppresseurs. Quant à Wilhelm Tell, qui avait pris une part si active à cette révolution (de 1291), après avoir retrouvé sa trace sur le champ de bataille de Laupen, où il combattit comme simple arbalétrier avec 700 hommes des petits cantons, on le perd de nouveau de vue pour ne le retrouver qu'au moment de sa mort, qui eut lieu, à ce que l'on croit, au printemps de 1354. Le fils aîné du savant Heller (est-il permit d'ignorer le nom d'Albert de Haller?) dit Dumas, publia en 1760 un extrait d'un auteur du XIIe siècle, nommé Saxo Grammaticus. Aussitôt cette bande noire de la poésie, déclara que Wilhem (avec un L en moins) Tell n'avait jamais existé.› Nous pardonnons à Dumas de n'avoir pas lu nos chroniques.»[3]

 


«Heinrich, der Meier von Stans, ist Hermann Gessler
wohnhaft auf Schloss Schwanau, Gast der sogenannten Gesslerburg.»

Jean Joseph Hisely, sur l'origine et le développement des libertés des Waldstetten..., 1838

Die Ruine der Gesslerburg in Küssnacht, nach Erkentnissen des Geschichtsschreibers Ägidius Tschudi (1505-1572).
Die Ruine der Gesslerburg in Küssnacht, nach Erkentnissen des Geschichtsschreibers Ägidius Tschudi (1505-1572).

Landvogt Hermann Gessler und seine Burg

Franz Wyrsch, 1964/78: «Die Gesslerburg bei Küssnacht, bereits 1263 erwähnt, wurde erstmals 1512/13 im Urner Tellenspiel von mit einem tyrannischen Vogt in Verbindung gebracht durch den Befehl: ‹Bindet ihn (den Tell) von Stund an seine Hände, er muss nach Küssnacht auf das Schloss.› Ägidius Tschudi nannte im 16. Jahrhundert an verschiedenen Stellen seiner Chronicon Helveticum die Gessler Burg in Küssnacht in Zusammenhang mit der Urschweizer Befreiungsgeschichte. ‹Diese Gesslers was die Burg ze Küssnacht am Lucerner See daruff Er sesshafft was, ist harnach in dero von Kienberg, darnach in dero von Silien Hand gekommen.› Das Weisse Buch von Sarnen behauptet nicht, Gessler habe in Küssnacht gewohnt. Die Gesslerburg trägt nicht den Namen ihrer ursprünglichen Eigentümer, sondern eines Gastes.» [10]  Friedrich Schiller verhalf im 19. Jahrhundert Gessler und seiner Burg im mythologisierten Drama «Wilhelm Tell» zu neuem Ruhm, bis der Luzerner Gerichtsforscher Eutych Kopp und später Ernst Ludwig Rochholz die Tell-Geschichte für unhaltbar erklären liess.

Hisely erwähnte 1839 in «Essai sur l'origine et le développement des libertés des Waldstetten Uri, Schwytz, Unterwalden»: «Es muss als sicher angenommen werden, dass Hermann Gessler nicht Vogt oder Bevollmächtigter von Küssnacht war und dass er zumindest in dieser Eigenschaft nicht auf der Burg dieses Namens residiert haben kann. ‹Gessler›, dem man fälschlicherweise den Beinamen ‹von Brunegg› gab, hatte als Vogt das Schloss auf der Insel Schwanau im Lowerzer See inne, war aber häufig in Altdorf. Um sich zu schützen, befahl er den Bau vom Schloss Twing-Uri. Es ist nicht ausgeschlossen, dass er nicht einen Teil der (Gessler) Burg als Besucher bewohnt hat, nicht in Küssnacht gewohnt hat und dass er keinen Anteil an der Gerichtsbarkeit dieses Ortes und seiner Nebengebäude hatte.
Ich glaube, dass Hermann, der Meier von Küssnacht, der zusammen mit Walther von Hunwile und anderen als Zeuge in der Erklärung auftritt, die er am 20. Dezember 1291 Ulrich vom Thore beim Antritt des Amtes des Advokaten von Luzern aussagte, unser Hermann Gessler war. Dass er vom Bürgermeister durch den Herzog-Landgrafen in das Amt des Vogts oder Amtmanns, d.h. des Advokaten oder Richters, erhoben und zur Ausübung dieses Amtes als ‹Heinrich, der Meier von Stans, Ritter.› (Dokument vom 25. Juni 1309) berufen wurde.» Ferner erklärt Hisely: «Gessler war ein Beiname, welcher Hermann, dem Meier, als Schimpfwort gegeben wurde und Geissler bedeutet. Später hatte er denselben als Ehrennamen angenommen zur Bezeichnung seines Eifers für das habsburgische Haus, gegen die widerspenstigen Alpenbewohner. Am meisten spricht das Jahr 1314 für die Zeit, in welcher die Burgen gebrochen wurden. Gessler's Familienname lautet von Meienberg. In einem alten Nekrolog fand sich der Name Conradus dictus Gessler de Meienberg, woraus Gessler als Spitzname hervorging. In einem anderen Nekrolog fand sich Johannes Gessler miles, der zeigte, dass der Spitzname im Lauf der Zeit zum Familienname wurde. Der Bruder unseres Gesslers hiess Johannes Gessler von Meienberg (nach einer Notiz im Necrolog. eccles. in Rueggeringen) und war in der Schlacht bei Morgarten, gegen die Eidgenossen kämpfend, umgekommen. Dessen Sohn Ulrich war Ritter von Brunegg, welche den Namen von Brunegg dann als Familienname angenommen hatte.»

 


«Ruines du château de Gessler près de Küssnacht», par Johann Heinrich Meyer (1755-1829)
«Ruines du château de Gessler près de Küssnacht», par Johann Heinrich Meyer (1755-1829)

Hermann Gessler et son château

Franz Wyrsch, 1964/78: «Le château de Gessler près de Küssnacht, déjà mentionné en 1263, a été mis en relation pour la première fois en 1512/13 dans le Tellenspiel uranais de avec un bailli tyrannique par l'ordre suivant: ‹Liez-le (le Tell) dès cette heure à ses mains, il doit aller à Küssnacht au château.› Au XVIe siècle, Ägidius Tschudi mentionne à plusieurs endroits de son Chronicon Helveticum le château de Gessler à Küssnacht en rapport avec l'histoire de la libération de la Suisse. Le Livre blanc de Sarnen n'affirme pas que Gessler a habité à Küssnacht. Le château de Gessler ne porte pas le nom de ses propriétaires d'origine, mais celui d'un visiteur.»[10]

En 1839, Hisely mentionne dans «Essai sur l'origine et le développement des libertés des Waldstetten Uri, Schwytz, Unterwalden»: «Il faut admettre comme certain qu'Hermann Gessler n'a pas été Vogt ou avoué de Küssnacht, et qu'il n'a pu faire, au moins en cette qualité, sa résidence au château de ce nom. ‹Gessler›, que l'on surnommait à tort ‹von Brunegg›, possédait en tant que bailli le château sur l'île de Schwanau dans le lac de Lowerz, mais était souvent à Altdorf. Pour se protéger, il ordonna la construction du château de Twing-Uri. Il n'est pas exclu qu'il n'ait pas habité une partie du château (de Gessler) en tant que visiteur, qu'il n'ait pas résidé à Küssnacht et qu'il n'ait pas eu de part à la juridiction de ce lieu et de ses dépendances. Je suis disposé à croire que Hermann der Meier von Küssnacht qui, avec Walther von Hunwile et d'autres, paraît comme témoin dans la déclaration que fit le 20 déc. 1291 Ulrich vom Thore en entrant en exercice de l'emploi d'avoué de Lucerne, était notre Hermann Gessler, de famille noble, que de maire il fut élevé par le duc-landgrave à l'office de Vogt ou d'Amtmann, c'est-à-dire d'Avoué ou de Juge, appelé à l'exercer «Heinrich der Meier von Stans, Ritter›. docum. du 25 juin 1309.»
Hisely explique également: «Gessler était un surnom donné à Hermann, le Meier, en guise d'insulte, et signifiant Geissler. Plus tard, il l'avait adopté comme nom d'honneur pour désigner son zèle pour la maison des Habsbourg, contre les habitants récalcitrants des Alpes. Le nom de famille de Gessler est von Meyenberg. Dans un ancien nécrologe, on trouvait le nom de Conradus dictus Gessler de Meyenberg, d'où Gessler était tiré comme surnom. Dans un autre nécrologue, on trouve Johannes Gessler miles, qui montre que le surnom est devenu un nom de famille au fil du temps. Le frère de notre Gessler s'appelait Johannes Gessler von Meyenberg (d'après une note du Nécrologe. eccles. in Rueggeringen) et avait péri à la bataille de Morgarten, en combattant les Confédérés. Son fils Ulrich était chevalier de Brunegg, qui prit ensuite le nom de Brunegg comme nom de famille.»

 


Wandbild von Wilhelm Tells Tod an der Tellkapelle Küssnacht.
Wandbild von Wilhelm Tells Tod an der Tellkapelle Küssnacht.

Der Tod von Wilhelm Tell
Hisely: «Der Überlieferung nach kam Tell 1354, 39 Jahre nach der Schlacht von Morgarten, in der Tell tapfer für die Freiheit gekämpft hatte, bei einer Überschwemmung in Bürglen ums Leben. Die Schneeschmelze hatte den Schächen angeschwollen. Dieser Strom sollte ein Kind mit sich reissen. Der alte Mann hatte das Glück, das Kind zu retten, aber er war zu schwach, um der Strömung zu widerstehen, und ertrank. Am Eingang des Dorfes Bürglen steht ein Steinkreuz, das an dieses tragische Ereignis erinnert.»
[3]

 


«WEITHIN WIRD LOBGESUNGEN WIE DU DEIN LAND BEFREIT

VON GROSSER DICHTER ZUNGEN VERNIMMT'S NOCH SPÄTE ZEIT

DOCH STEIGT AM SCHÄCHEN NIEDER EIN HIRT IM ABENDROT

DANN HALLT IM FELSTAL WIDER DAS LIED VON DEINEM TOD»

 

Ludwig Uhlands Poesie «Tells Tod» am Gedenkkreuz in Bürglen

La croix de Tell avec le poème sur la mort de Tell, de Ludwig Uhland (1787-1862) à Bürglen. En arrière-plan, la maison de Tell.
La croix de Tell avec le poème sur la mort de Tell, de Ludwig Uhland (1787-1862) à Bürglen. En arrière-plan, la maison de Tell.

La mort de Guillaume Tell

Hisely: «Si l'on en croit la tradition, en 1354, 39 ans après la bataille de Morgarten, où Tell avait combattu vaillamment pour la liberté, ce généreux citoyen périt dans une inondation à Bürglen. La fonte des neiges avait grossi le Schächen. Ce torrent allait emporter un enfant. Le vieillard eut le bonheur de le sauver, mais, trop faible pour résister au courant, il se noya. À l'entrée du village de Bürglen est une croix en pierre, qui rappelle le souvenir de ce tragique événement.»[3]

 

 

 

 

 

 


Tellskapelle Bürglen, im Hintergrund das Tell Hotel
Tellskapelle Bürglen, im Hintergrund das Tell Hotel

Die Tellskapelle in Bürglen

Hisely: «Die Kapelle von Bürglen entstand durch Spenden, die von einigen Bürgern von Uri geleistet wurden. Sie wurde im Jahr 1582 von Hans Schärer, ehemaliger Landvogt, und Landesfähnrich Peter Gisler gegründet. Im Stiftungsbrief dieser Kapelle heisst es unter anderem: Man hat dieses Gebäude zu Ehren Gottes und seiner Heiligen errichtet, in Erinnerung an Wilhelm Tell, den ersten Eidgenoss, der mit seiner Familie auf diesem Platz wohnte. Am Eingang dieser Kapelle haben wir diese Verse gelesen:

Allhier auff dem Platz dieser Capell
hat vormahls gewohnt der Wilhelm Tell,
Der treuwe Retter dess Vatterlands.
Der theuer Orheber des freyen Stands

Das Innere dieses Denkmals ist mit Fresken geschmückt, von denen die meisten Erinnerungen an die Geschichte der drei Verschwörer und Wilhelm Tell wiedergeben. Alle diese Bilder werden von Sentenzen oder Inschriften begleitet, die an Züge aus der heiligen Geschichte und der Geschichte des Vaterlandes erinnern. Über dem Altar dieser Kapelle befindet sich ein Zifferblatt, dessen Zeiger immer die erste Stunde anzeigt.»[12]

 


Die Apfelschuss-Szene vom Fresken-Zyklus Wilhelm Tell in der Tellskapelle Bürglen. Hisely: «Die Legende vom Apfel, wie sie von unseren Chronisten und Volksliedern erzählt wird, wurde nicht von dem Genie eines einzigen Mannes geboren. Sie wurde von

verschiedenen Schriftstellern nach und nach aus verschiedenen Elementen zusammengesetzt.»[3]

 

La chapelle de Tell à Bürglen
Hisely:
«Il y a encore une chapelle dite de Tell, à Bürglen. Elle fut fondée l'an 1582, par Jean Scherer, ancien Baillif, et Pierre Gisler, Banneret. Voilà entr'autres ce qu'on lit dans la lettre de fondation de cette chapelle: On a fait ce bâtiment à l'honneur de Dieu et de ses saints; en mémoire de Guillaume Tell, le premier Eidgenoss, qui demeura avec sa famille sur cette même place; et enfin pour faire souvenir les Confédérés du joug de leurs pères, duquel ils ont été délivrés par la bonté du Tout-Puissant et la bravoure de Tell, conduits à cette douce et célèbre liberté. Au dessus de l'autel de cette chapelle est un cadran, dont l'aiguille indique toujours I’heure, on y lit ces deux vers:[12]

«Die Freiheit wird sein von langer dur
  Wenn allzeit EIN zeigt diese uhr.»
(«La liberté sera de bien longue durée
Si toujours cette aiguille est sur Un arrêtée.»)

 


Tellskapelle an der Tellsplatte in Sisikon, 1879/80 neu erbaut.
Tellskapelle an der Tellsplatte in Sisikon, 1879/80 neu erbaut.

Die Tellskapelle am Ufer des Vierwaldstättersees

Das erste Bild der Tellskapelle, einem äusserst schlichten Häuschen am See, findet sich auf einem Holzschnitt von 1530. Urkundenforscher Dr. B. Hidber (1817-1901), 1863: «Laut Kopp sei die Tell-Kapelle erst im 16. Jahrhundert entstanden und gewiss nicht zum Andenken Tells geweiht worden, da dies die katholische Kirche nur für die Heiligen Gottes, nicht aber für politische Märtyrer tue. Auch die noch bestehende jährliche Tellenfahrt beweise nichts, da sie ursprünglich einen kirchlichen Zweck gehabt habe. Der Tag der Fahrt zur Tellen-Kapelle am See sei nämlich der in der katholischen Kirche übliche Kreuz- und Bittfahrt-Tag zur Segnung der Felder in der gefährlichsten Jahreszeit. Gegenüber dieser Beweisführung erlauben wir uns einige Bemerkungen. Solange die Nachkommen in der Nähe lebten, mochte man wohl kaum eine solche kirchlich-politische Apotheose feiern. Diese Annahme ist wohl eben so gerechtfertigt als die Kopps, der annimmt, es sei jene Fahrt zur Tells-Kapelle am See der in der katholischen Kirche übliche Bittgang zur Einsegnung der Felder und Erflehung des himmlischen Segens auf die Früchte in der gefährlichsten Zeit der Frühlingswitterung. Bei dieser Gelegenheit können wir nicht recht begreifen, welche Felder auf dem See eingesegnet werden sollten. Auch will uns nicht recht beikommen, welche Felder zwischen Altdorf, Flüelen und Seedorf gemeint sein sollen, da sich dort bekanntlich, wie überhaupt im Kanton Uri, keine eigentlichen Kornfelder finden.»[4]

Hisely: «Joseph Anton Felix von Balthasar (1737-1810) war in seiner Schrift Verteidigung des Wilhelm Tell der Meinung: Wenn man den Ursprung der Tell-Kapelle, die im Luzerner See auf dem Blatten erbaut wurde, sorgfältig untersucht, kann man der Wahrheit der Tell-Geschichte nur zustimmen. In den alten Urkunden des Kantons Uri ist zu lesen, dass im Jahr 1388 die allgemeine Versammlung des Volkes dieses Kantons den Bau dieser Kapelle anordnete und dass in dieser Versammlung (mehr als) 114 Männer anwesend waren, die Tell gekannt hatten und seine Geschichte genau kannten. Ein Mann bezeugt, dass er in einer alten Schrift von 1460 gefunden hat, dass der Bau eines Denkmals 1388 beschlossen wurde. Es ist bekannt, dass seit der Gründung dieser Kapelle jedes Jahr am ersten Freitag nach Christi Himmelfahrt eine grosse Versammlung in einer Prozession von Altdorf dorthin zog, um auf Booten eine Predigt zu hören und eine Dankesmesse zu lesen. 1582 beschloss das Konsistorium von Altdorf, dass künftig bei schlechtem Wetter in der Pfarrkirche ein Gottesdienst zum Gedenken an Wilhelm Tell abgehalten werden sollte.»[3] Noch heute findet am Freitag nach Auffahrt eine Wallfahrt zur Tellskapelle statt.

 


Ölgemälde Wilhelm Tell von Ferdinand Hodler (1896/97) im Kunstmuseum Solothurn
Ölgemälde Wilhelm Tell von Ferdinand Hodler (1896/97) im Kunstmuseum Solothurn

Wilhelm Tell - Schweizer Nationalheld

Ungeachtet der ganzen Diskussionen ob Wilhelm Tell gelebt hat oder nicht wurde unser Bogenschütze auf der ganzen Welt berühmt und auch was die Forschung betrifft, hat er noch lange nicht seinen letzten Pfeil verschossen. Im 20. Jahrhundert bekommt er eine eigene Fernsehserie, tritt auf der Leinwand auf und agierte in Comic, in Schulbücher, was ihn besonders bei den Jugendlichen beliebt macht. Kapellen, Dampfschiffe, Brunnen und Restaurants wurden nach ihm benannt. Er hat sein eigenes Museum in Bürglen und bewacht mit Pfeil und Bogen als überdimensionale Skulptur an prominenter Lage Altdorf, Küssnacht, Lausanne und Lugano. Wilhelm Tell, der bekannteste aller Schweizer, verdankt dem ehemaligen Bieler Progymnasialdirektor Hisely viel, da dieser die Tellgeschichte bewahren und nicht verwerfen wollte, zeichnet doch der Gedanken von Freiheitsliebe, Wehrhaftigkeit und Unabhängigkeit noch heute das Schweizer Volk aus.

 


«Les Suisses illustres», Gemälde, um 1829, Jean-Elie Dautun, Lausanne, Öl auf Leinwand. Das Gruppenbild versammelt

135 Figuren, die die Geschichte der Schweiz geprägt haben.

«Les Suisses illustres», peinture, vers 1829, Jean-Elie Dautun, Lausanne. Huile sur toile. Ce portrait de groupe réunit

135 personnalités qui ont marque l’histoire de la Suisse. Musée national suisse à Zurich.

 


Goldene Tell-Taschenuhr von Ulysse Nardin, signiert mit «Huguenin» für das «Eidgenössische Schützenfest 1924 Aarau». Aus der Kollektion vom Schweizer Schützenmuseum Bern.

Wilhelm Tell, nur mit einem Apfel bewaffnet. Pokal «Zum Eidgenössischen Freischiessen in Zug 1869» aus der Kollektion vom Schweizer Schützenmuseum Bern.

  


Guillaume Tell et son fils Walter au Musée national suisse.
Guillaume Tell et son fils Walter au Musée national suisse.

En dépit de toutes les discussions sur la question de savoir si Guillaume Tell a existé ou non, notre archer est devenu célèbre dans le monde entier et, même en ce qui concerne la recherche, il est loin d'avoir tiré sa dernière flèche. Au 20e siècle, il obtient sa propre série télévisée, apparaît à l'écran et agit dans des bandes dessinées, dans des livres scolaires, ce qui le rend particulièrement populaire auprès des jeunes. Des chapelles, des bateaux à vapeur, des fontaines et des restaurants ont été baptisés en son honneur. Il a son propre musée à Bürglen et surveille Altdorf, Küssnacht, Lausanne et Lugano avec son arc et ses flèches, sous la forme d'une sculpture surdimensionnée bien en vue. Guillaume Tell, le plus connu de tous les Suisses, doit beaucoup à l'ancien directeur de gymnase biennois Hisely, qui voulait préserver l'histoire de Tell et ne pas la rejeter, car l'idée d'amour de la liberté, de défense et d'indépendance caractérise encore aujourd'hui le peuple suisse.

 

              Impressions de l'exposition «Les légendes alpines» (2022-2023) au Musée national suisse à Zurich:



Des visiteurs du monde entier s'informent sur l'histoire de Guillaume Tell.

Découpage illustrant l’histoire de Tell, 1820-1830, découpage sur papier.

La soi-disant Arbalète de Tell, vers 1400-1500, arbalète en acier de type italien ou espagnol.

 


Publikationen, geschrieben von Jean Joseph Hisely (Auswahl):[1]

  • Dissertatio historica inauguralis de Gulielmo Tellio libertalis helveticæ vindice (1824)
  • Promenade dans la Grèce moderne et esquisse des destinées de Parga et e Riga (Den Haag, 1825)
  • Wilhelm Tell und die Revolution von 1307 / Guillaume Tell et la révolution de 1307 (1826)
  • Géographie ancienne comparée avec la moderne, d’après le Dr Sickler (1827)
  • Disquisitio critica de fontibus et auctoritate Cornelii Nepotis (1827)
  • Compte-rednu (en hollandais) des Lettres à M. Letronne sur les papyrus bilingues (Leiden, 1830)
  • Articles sur un Abrégé e mythologie, ou introduction aux cours d’histoire à l’usage de la jeunesse chrétienne (Amsterdam, 1833)
  • Disputatio de historia Cappadociæ, cui præmittuntur descriptio Cappadociæ et disquisitio de Cappadocum origine, lingua, religione. Cum tabula geographica (1832-1833)
  • Lettre en hollandais sur Guillaume Tell (1836)
  • De Noormannen in Nederland (1836)
  • Bruchstücke einer Festrede nach den vollendenden Schulprüfungen bei der öffentlichen Preisausteilungen in Biel, gehalten den 6. April 1838 (1838)
  • Essai sur l'origine et le développement des libertés des Waldstetten Uri, Schwytz, Unterwalden (Lausanne, 1839)
  • Les Waldstetten considérés dans leurs relations avec l'Empire et la maison de Habsbourg (Lausanne, 1841)
  • Recherches critiques sur l'histoire de Guillaume Tell (Lausanne 1843)
  • Histoire du comté de Gruyère (Lausanne, 1851)
  • Cartulaire de la Chartreuse d'Oujon (Lausanne, 1852)
  • Cartulaire de l'abbaye de Hautcrêt, (Lausanne, 1852)
  • Note sur les Gessler (1854)
  • Histoire du comté de Gruyère (Lausanne 1855)
  • Monuments de l'Histoire du Comté de Gruyère et d'autres fiefs de la maison souveraine de ce nom, No I (1867)
  • Monuments de l'Histoire du Comté de Gruyère et d'autres fiefs de la maison souveraine de ce nom, No II (1869)


Quellen/Sources: 1) Jean Gremaud, «Jean Joseph Hisely» in Monuments de l’histoire de comté de Gruyère, Band 22, Société d’histoire de la Suisse Romande, Lausanne 1867, S. 5ff; - 2) Cécile Poffet Michel, dernier comte de Gruyère in La Liberté, Fribourg, 13. 1. 1962, S. 5: - 3) Jean Joseph Hisely, «Recherches critiques sur l’histoire de Guillaume Tell», Lausanne 1843, S. 3ff; - 4) Dr. B. Hidber, Schweizergeschichtliche Forschungen über Wilhelm Tell in Archiv des Historischen Vereins des Kantons Bern, Nr. 5, 1863, S. 5ff; - 5) Hans Haeberli, Der Streit um Wilhelm Tell in Archiv des Historischen Vereins des Kantons Bern, 1952, S. 153; - 6) Gerold Meyer von Kronau, Archiv für Schweizer Geschichte, Nr. 1, Zürich 1843, S. 347; - 7) Friedrich Bülau, Neue Jahrbücher der Geschichte und Politik, Band 1, Leipzig, 1847, S. 256; - 8) Christoph Pfister, Die Entstehung der Jahrzahl 1291: Beiträge zur Schweizer Historiographie, Norderstedt 2019, S. 94; - 9) François Jost, Ergänzungen zum Bilde der Urschweiz bei Johannes von Müller in Der Geschichtsfreund, Nr. 112, 1959, S. 91; - 10) Franz Wyrsch, Die Gesslerburg bei Küssnacht am Rigi, Küssnacht 1978, S. 9f; - 11) Theodor Liebenau, Alte Briefe über Wilhelm Tell, Katholische Schweizerblätter, 3. Jahrgang 1887, S.30; - 12) Jean Joseph Hisely, Guillaume Tell et la révolution de 1307, ou histoire des trois premiers cantons jusqu'au traité de Brunnen, 1315, 1826.